Dream Theater & Periphery – Zénith (Paris) – [3.02.2012] ...
Live report : Nicko & Photos : Jacky
Par le passé, Salvador Dali a dit « Ne craignez pas la perfection. Vous n’y parviendrez jamais » .Cet homme était il également un visionnaire ? Plus de 5800 personnes ont fait le déplacement ce soir au Zénith de Paris, bravant le froid sibérien de ces derniers jours, pour voir nos 5 prodiges américains du Métal Progressif.
Suite au départ du batteur Mike Portnoy en 2010 , le groupe en a profité pour se ressourcer et a effectué des auditions hyper médiatisées pour rechercher son successeur. Ce diamant brut s’appelle Mike Mangini, est il à la hauteur sur scène ? Sera t’il accepté par les fans ?
Commençons par parler du groupe de première partie, j’ai nommé « PERIPHERY ». Il s’agit d’un groupe américain dans un style proche de MESHUGGAH. Je dois dire qu’il faut avoir un certain courage pour jouer devant une salle remplie de fans de Dream Theater car la moindre fausse note ne passe pas inaperçue. Le public n’a pas eu trop le temps, ni l’occasion de se faire un jugement car le son n’était pas défini à part une grosse caisse énorme on entendait à peine les 3 guitares. Le chanteur Spencer Sotelo n’a pas réussi à nous captiver pendant ces 30 minutes.
Une courte pause pour nos oreilles et après de la pub sur écran géant, les lumières s’éteignent !!!!! Une acclamation déferlante s’abat sur le Zénith !!!! Les monstres arrivent !!!!!!
La musique du Film « Inception » résonne; la monstrueuse batterie de Mike Mangini s’illumine; Jordan lance son sample ; Le groupe rentre sur scène avec le titre « Bridges in the Sky » plus percutant que jamais.
Le sourire aux lèvres de nos virtuoses fait plaisir à voir. Du vrai bonheur, l’harmonie et la clarté des notes est parfaite malgré un son sourd au début mais corrigé à la perfection en façade au bout de quelques minutes . Dès ce premier morceau l’ambiance est posée, les fans chantent en chœur les refrains, quelque chose de magique se passe ce soir. Une ovation est offerte comme cadeau de bienvenu à Mike Mangini qui montre bien que les fans l’ont complètement accepté. Les titres s’enchainent à un rythme effréné mais très bien géré car les ambiances sont diverses pour mieux savourer à l’image d’un menu gastronomique.
Après un solo de batterie monstrueux et un « OutCry » troublant, la glace sucrée avant le plat de résistance salé fut une magnifique interlude acoustique orchestrée par John Petrucci à la guitare Electro-Acoustique accompagné de James Labrie et Jordan Rudess dans une ambiance cosy. « The Silent Man » et « Beneath the Surface » cédèrent donc la place au titre « On the back of Angels » à l’ambiance plus explosive.
Un public conquis par ce quintette troublant de perfection et de précision mais on remarque quand même l’absence de Mike Portnoy au niveau de l’animation et de son charisme. On aimerait même des fois entendre des fausses notes histoire de rendre ces virtuoses plus humains. Le concert se finit par un rappel offrant un « Pull me Under » endiablé.
Je dédie la citation de Dali à tous les musiciens présents dans la salle ce soir, La perfection à un nom : DREAM THEATER !
Nous sommes toutes et tous repartis avec les joues bien chaudes et magenta, quoi de mieux pour affronter le froid !!!! Merci les gars ! Un grand merci également à Karine de RoadRunner pour nous avoir permis de couvrir cet événement.
Set List :
Intro : Dream Is Collapsing (Hans Zimmer song)
Bridges in the Sky
Build Me Up, Break Me Down
Surrounded
The Root of All Evil
Drum Solo
A Fortune in Lies
Outcry
Acoustic :
The Silent Man
Beneath the Surface
On the Backs of Angels
War Inside My Head
The Test that Stumped Them All
The Spirit Carries On
Breaking All Illusions
Encore:
Pull Me Under
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