Broken Mirrors – The Universal Disease
Line-up sur cet Album
- François Guichard: Guitare chant
- Florian Didier: Guitare
- Julien Racine: Batterie
- Guillaume Vidal: Basse
- Vann Eymery: Claviers
Style:
Thrash MélodiqueDate de sortie:
Janvier 2012Label:
Brennus MusicNote du Soilchroniqueur (Celtikwar): 7,5/10
Décidément le label Brennus Music ne laisse rien passer et fait son maximum pour que simples auditeurs que nous soyons, nous puissions sans trop de recherches, et de manière assez simple, se procurer les nouvelles sorties des jeunes groupes français, qui sont bien souvent de bonne qualité. Même s’il est vrai que les styles Heavy et Mélodique sont majoritairement représentés, l’écurie Brennus Music possède aussi quelques formations un peu plus bruyantes, sans bien sur tomber dans l’obscure du métal extrême.
Broken Mirrors fait partie de ces groupes sortant du lot, officiant dans ce qu’il serait possible d’appeler, en se référant aux étiquettes, bien entendue, du Thrash/Death Mélodique c’est t’y pas beau çà? En tout cas, on est pas vraiment avancé pour se faire une idée de la musique. Ne serait il pas préférable de trouver une autre façon de le qualifier? Du Heavy Metal puissant assez speed, avec un chant rageur et des plans de batterie allant dans tous les sens. Car pour trouver le Death, il faut se référer uniquement à certains timbres de voix utilisés par François. De toute façon, l’étiquette change t’elle le gout du pinard ?
Pas forcément donc, laissons tomber la qualification, et passons plutôt sur le petit historique afin de mieux visualiser où on met les pieds. Il faut savoir que le vignoble Broken Mirrors existe depuis 2007 et est situé sur Annecy. Ayant la chance de grandir rapidement sur une terre stable, le premier cru, l’EP « Beyond The Mirrors », sort rapidement. Brennus Music en profite en 2009 pour signer l’album « Seven Years Tour ». L’inspiration n’étant le problème majeur du groupe l’année sort le deuxième EP « Strong Enough » qui permet à la formation de tourner non seulement à travers la France mais aussi de faire quelques dates dans les pays voisins.
Continuant sur la même lancé, la quatrième cuvée est l’album « The Universal Disease ». Rien que son format est alléchant, très beau digipack à l’artwork bien représentatif de la musique jouée. Celle ci possède aussi deux facettes, sa douceur avec la mélodie des claviers. Ecoutez « Nightmare In Mind Part I » ou encore l’intro de « Strong Enough » de la douceur, de la gaîté. Arrive ensuite l’autre côté avec la rage des chants et des plans de batterie, qui frisent au Thrash. Un des points positifs du groupe est qu’il ne propose pas une succession de chansons douces et violentes, mais chacun de leur titre possède cette variété. Ils sont généralement assez longs, en termes de temps, ils ne font ressentir aucunes longueurs car sont truffés de changement de tempo, avec moult accélérations. Si vous prenez par exemple « A Thousand Voices… » ou la deuxième partie de « Nightmare in Mind » vous pouvez entendre des passages à la batterie très énergiques, au tempo simple mais extrêmement rapide.
Il faut aussi avouer que l’écoute de « The Universal Disease » ne peut se faire à la va vite, ce n’est pas le cd qui s’écoute à l’arrache, titre par titre, sans vraiment y prêter attention. L’album forme un tout, varié avec certains parties complexes et il faudra plusieurs écoutes pour mieux le comprendre et l’apprécier. Très agréable dès la première foie, il gagne encore à être réécouté.
Certains sont cependant très entraînants, notamment « Heaven Can Wait » et « Inner Enemy », qui devraient faire des ravages en concert, et vous serez parfois surpris de taper le pied ou headbanguer rapidement.
Avec « The Universal Disease », Broken Mirrors met au grand jour son talent. Ecoutez les plans de « Holding The Triggers »ou encore les claviers de « Heaven Can Wait ». Chaque musicien maîtrise parfaitement son instrument. Un album qui devrait ravir les amateurs de nouveautés, ceux qui aiment bien entendre des musiques différentes et variées. Un autre des avantages du groupe, c’est d’être aussi à cheval entre Heavy Metal et Metal Extrême, permettant de satisfaire un public plus large, voire même de réconcilier les deux églises.
Une chose est sur, Broken Mirrors ne vous laissera pas indifférent.
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