Line-up sur cet Album
Damon Fox : Chant, claviers Ace Mark : Guitares Duffy Snowhill : Basse Froth : Batterie
Style:
Hard Rock SeventiesDate de sortie:
7 septembre 2009Label:
PowerageNote du Soilchroniqueur (Metalpsychokiller):
7 / 10
Les Bigelf se réclament héritiers des Black Sabbath, Pink Floyd, Queen ou autres Beatles. Dont acte…
Crée en 1996, le combo californien nous revient avec un cinquième opus succédant à un « Hex » commençant à franchement dater puisque de 2003. Et donc après une telle plage de silence nous vient immédiatement une question à l’esprit. Le combo du frontman Damon Fox en a-t-il profité pour tendre vers une quelconque évolution –voir révolution- dans sa musicalité ? Ou le quatuor persiste et signe, et continue à évoluer dans son monde parallèle matérialisé de rock mâtiné seventies, de nuances pop, de résonnances stoner et de facettes prog. Les délires psychédéliques du Hammond saucé « Uriah Heep » seront-ils toujours d’actualité, tout comme les mellotrons, pianos, voice-coders, réverb ou autres gongs ?
La réponse sera simple et catégorique. Oui, Bigelf fait toujours du Bigelf. Un véritable melting pot musical accouché sans forceps, et désormais baigné de maturité permettant ainsi une tracklist sans temps morts ni longueurs ; ce qui était le principal défaut des offrandes précédentes. Le style concocté n’a pas varié d’un iota et surfe toujours sur des vagues intemporelles et difficilement classifiables. Seul vous proposer un panel de références vous permettra de jauger de cet album avant toute audition, ou tout du moins de vous en faire une idée un peu plus précise. Car aux pointures précitées pourraient être ajoutés bon nombre de grands noms…
« The Evils of Rock & Roll » par exemple, avec son ambiance lugubre, malsaine et narcotique, ou bien encore « Superstar », remémoreront aux plus anciens certains des titres de notre Vincent Furnier préféré datant de 1975 et d’un « Welcome to my nightmare ». Citer Alice Cooper, quand paradoxalement, un « Money, it’s Pure Evil » suinte, voir dégorge le Lenny Kravitz, n’est pas la moindre des étrangetés de ce « Cheat The Gallows ». Led Zeppelin, Deep Purple, les Doors, pourraient aussi venir à l’esprit, et même plus insidieusement King Diamond !!! C’est tout dire.
Cette tentative de chronique tient plus pour l’instant du catalogue que de la véritable review, car le label marquant de cet album est « l’anachronisme » !!! Plus rock hard que hard rock, hors courants, intemporel et hors modes, foncièrement vintage par ses sonorités ; la liste n’est pas exhaustive d’éléments plus sidérants les uns que les autres. Le ressenti n’en sera pas moins excellent pour peu que vous plongiez sans retenues dans le « Bigelf Circus » dont les deux « highlights » les plus marquants seront un « Gravest Show on Earth » justement nommé, et un « Blackball » syncopé tout feu tout flammes. Un album pour quinquas, ou pour les jeunots cherchant un kaléidoscope testamentaire, héritage du rock à Papa…
Myspace : www.myspace.com/bigelf
Site Internet : www.bigelf.com
Metalpsychokiller
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