Line-up sur cet Album
Fredrik Bergh : Basse, Claviers Tomas Olsson : Guitare Urban Breed : Chant Pelle Åkerlind : Batterie Henrik Olsson : Guitare
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
26 avril 2009Label:
Blistering recordNote du Soilchroniqueur (Celtikwar):
8 / 10
C’est l’été 2004 que nait en Suède Bloodbound, projet à l’origine de Tomas Olsson & Fredrik Bergh, très vite rejoints par Urban Breed. Ce dernier chanteur de Pyramaze et Tad Morose enregistre avec le groupe leur premier album Nosferatu en 2005. Voulant ensuite se concentrer sur sa carrière solo, il est remplacé par Michael Bormann (Jaded Heart, Bonfire) sur l’album Book of the dead (2007). Changer de chanteur est un pari bien difficile, même pour un petit groupe comme Boodbound, c’est généralement le premier instrument perçu par le public. Le défi avait l’air d’être relevé car Book of the dead connait un réel succès pour un album sans prétention. Mais pour des raisons quelque peu obscures, Michael ne continue pas l’aventure. Le groupe doit une nouvelel fois changer de vocaliste. Urban Breed revient alors dans la partie pour un nouvel album, le combo originel est ainsi reformé. C’est dans ces conditions que nait Tabula Rasa.
Faire « table rase » signifie abandonner toutes les choses apprises qui sont fausses et qui ne sont pas assez « stables » pour repartir sur d’autres bases plus stables que l’on construirait nous-mêmes. Il conviendrait ainsi pour faire table rase, de pousser toutes nos connaissances de côté et de reconstruire soi-même une connaissance personnelle, stable et vraie.
C’est le concept que voulait faire passer le groupe, on oublie « Nosferatu » et « Book of the dead » pour repartir sur de nouvelles bases. Bizarre d’avoir repris le chanteur initial pour faire « table rase ».
Cela se voit d’entrée de jeu avec la pochette, l’ancien diablotin rouge est remplacé par une version terminatorienne.
Au niveau musical, le changement est radical, les trois premiers titres sont beaucoup plus rapides, efficaces aux riff plus acérés. Adieux les influences des dieux du style, plus de refrain manowarien, de tempo maidenien. Les suédois sont tournés vers un son plus moderne, toujours du power métal, mais un mélange entre Brainstorm , Pyramaze, et Hammerfall. Les compositions proposent souvent des breaks, ces coupures permettant de mettre en valeur la suite du morceau, et au refrain de s’imprégner plus longuement.
Le titre phare « Tabula rasa », présenté en deux parties, est le meilleur morceau de l’album, des solis ficelés à merveille, la puissance et mélodie n’ont jamais été aussi présentes dans le groupe. Autre phénomène nouveau, avec « Night Touches You » les frères Oslson nous offrent un titre plus mélodique, une pseudo balade où la voix de Urban est mise en valeur avec des lignes de chants impeccables.
Tabula rasa permet au groupe de se renouveler et de proposer autre chose au public, mais tout n’est pas jeté aux oubliettes, les mélodies restent très power et classiques quand même. L’album a le bénéfice du renouveau, de recherche et de l’expérimentation, on a bien envie de continuer à les suivre.
Celtikwar
Laissez un commentaire