Line-up sur cet Album
Steve Vai : Chant, Guitare Alex DePue : Claviers, Violon Bryan Beller : Basse Jeremy Colson : Batterie Dave Weiner : Guitare Ann Marie Calhoun : Chant, Claviers, Violon
Style:
Rock Metal VaienDate de sortie:
29 septembre 2009Label:
Favored NationsNote du Soilchroniqueur (DE & Son):
8 / 10
Enfin ! Après de longs mois d’attente, voici le tout dernier live de Mr Vai. Enregistré le 19 septembre 2007 à Minneapolis avec le nouveau groupe de Vai formé pour cette tournée, ce live rompt donc avec la traditionnelle formation The Breed, formée de Billy Sheehan, Tony Mac, and co. Ici, s’inspirant de son live précédent avec l’orchestre Metropole de Hollande, Steve voulait proposer une nouvelle expérience scénique, et inclure des violons. C’est donc chose faite, et c’est Alex DePue et Ann Marie Calhoun qui ont rejoint la formation. On trouve également Zack Weisinger à la lap steel guitar.
Et il faut dire que cette nouvelle formation est une très bonne idée ! Elle permet à Vai de revisiter une partie de son catalogue dans un nouveau contexte, et ainsi de se renouveler. Il faut dire qu’il n’est pas très courant de trouver un guitar héro sur la même scène qu’un violoniste ! Les morceaux ont été retravaillés et réorchestrés pour la circonstance, sous une forme un peu plus libre, ouverte à l’improvisation, et laissant plein d’occasions à tout les musiciens d’être sur le devant de la scène.
La set list est elle aussi un peu inhabituelle dans le sens où on ne trouve pas beaucoup de grands classiques, et Vai a déterré pour nous des morceaux moins habituels en live ainsi que quelques surprises.
Le live commence par Paint Me Your Face, une petite pièce d’introduction qui permet d’entrer instantanément dans Vai land. On enchaîne sur Now We Run, un nouveau morceau très pêchu qui illustre tout de suite les capacités de cette nouvelle formation. On trouve ensuite Oooo très réussie, un Building the Church désormais classique en live, et Tender Surrender pour la première fois sur un cd live ! Excellente performance toute en nuances. Au tour de Firewall tiré de The Ultrazone où Steve chante pour le bonheur de tous ! Ou pas… Certains n’apprécient guère sa voix et préfèrent le voir martyriser sa guitare. Si vous êtes de ceux là, rassurez-vous, il n’y a que deux morceaux chantés sur cette galette !
Freak Show Excess, qui est un hommage à la sauce Vai à la musique de mariage Bulgare (véridique !) est toujours aussi sympa, particulièrement avec les violonistes qui apportent encore un peu plus de fantaisie à ce morceau très déjanté. Après un apaisant Die To Live, on retrouve All About Eve, le second morceau chanté. Pour ma part je ne suis pas un grand fan de sa voix, mais je dois dire que sur ce morceau elle passe très bien, et là encore la nouvelle orchestration fait des merveilles ! Gary 7 est un court interlude rythmique qui doit avoir plus d’intérêt avec l’image.
D’ailleurs, sachez que ce concert est également disponible en DVD et Blu Ray, qui contiennent une dizaine de morceaux supplémentaires, ainsi que les bonus habituels (interviews, préparation du concert etc).
On trouve ensuite Treasure Island qui est à mon avis une petite improvisation qui sert à introduire les deux morceaux suivants : Angel Food & Taurus Bulba. Ces derniers sont en fait les parties 3 & 4 de la Fire Garden Suite et ont été eux aussi remaniés et développés. Pas mal d’impro là encore sur des thèmes de la Suite et de très belles interactions entre la guitare et les violons. Et enfin c’est Par Brahm qui conclut cet album, un petit morceau à la guitare clean seule, aux allures improvisées avec ce qu’il faut de mumuse avec le vibrato. Intimiste et profond.
Comme d’habitude la production (signée SV) est excellente et le perfectionnisme du maître transparait à chaque note, le mix est agréable et équilibré, la guitare n’écrase pas les autres instruments comme c’est souvent le cas avec les artistes solos.
Au final c’est un excellent disque que nous livre le Californien ! Hautement recommandé aux fans et à toute personne désireuse de découvrir cet univers musical si particulier. Par contre, ceux qui n’aime pas Vai d’une manière générale ne changerons probablement pas d’avis à l’écoute de ce disque. Car même dans le changement, Vai reste Vai et détruit toujours de la corde au kilomètre. On aime ou on n’aime pas. Moi j’adore
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