Line-up sur cet Album
Johnny Lips : Basse Mike Marcia : Batterie Nico Marlyn : Chant, Harmonica Julien Gatter : Guitare Jet Black : Guitare, Choeurs
Style:
Hard RockDate de sortie:
18 septembre 2010Label:
Shotgun GenerationNote du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8,5/10
Vous prenez du plaisir avec les choses simples de la vie? Êtes souvent d’humeur joviale? Aimer rire, et cela est naturel chez vous? Rien de mieux qu’une franche rigolade entre copains pour prendre du plaisir, si en plus c’est autour d’une bonne mousse et en charmante compagnie c’est encore mieux? Alors lisez donc cette chronique, il y a de grandes chances que ce « Shattered Idols » fasse votre bonheur.
C’est encore ce beau label Shotgun Generation qui nous émoustille, cette fois ci avec Aesthesia une jeune formation parisienne de Hard Rock. Moins de dix ans à son actif et un avenir prometteur devant elle. Ce groupe encore méconnu a pourtant déjà publié trois CD, le premier en 2005 avec la démo « Take Is As The Last Chance Ride », ce qui lui permit de signer chez Brennus Music et Perris Records pour sortie en 2007 le premier album « Serious Conspiracy ». Quoi de mieux alors pour continuer sur une si belle lancée que d’enchaîner avec un somptueux ,et pas que visuellement, « Shattered Idols » parus, chez Shotgun Generation Records au début 2011.
Ce deuxième album, vous plonge directement dans les années quatre vingt et ce n’est pas le groove de « Greed Machine » qui vous fera dire le contraire. Un come- back à l’époque « Appetite for Destruction » des Guns N’ Roses, le chant de Nico Marlyn y est aussi pour beaucoup, sur le plus lent « HomeTown« ou encore « Gone » où les montées dans les aigus feront plaisir aux fans de Sir Axl Rose. Un timbre de voix similaire, une façon de chanter presque identique, et pourtant Aesthesia sonne authentique. On ne pense pas le moins du monde à du copiage, la bande de L.A. est bien sur une des influences majeures des parisiens mais cela s’arrête là.
Le bon « vieux » Hard Rock, fait toujours sont petit effet, la fluidité des solos de guitare « Hoodoo Queen« , sa légèreté et surtout sa fraîcheur font le plaisir de beaucoup. Vous aurez peut être du mal à en croire vos oreilles mais Aesthesia vous procure les mêmes sensations que lorsque que vous découvriez les premiers Guns ou Warrant. Un plaisir simple, car musicalement on ne garde que l’efficace, pas de surproduction, ni de rajout d’arrangements à tout va, des chansons « pures » qui vous rentrent directement dedans. On ne peut résister à chantonner quelques refrains, taper du pied et avoir une banane pendant l’enchaînement des onze titres de « Shattered Idols« .
En plus des titres tempo moins rapides précités, on retrouve aussi de véritables perles bien speedées, l’ouverture avec « Greed Machine » ou encore « Tales Of Underground » qui remuent assez pour décapsuler un pack par la seule force de ses vibrations, la chaleur que les basses dégagent sont aussi suffisantes pour procurer un orgasme aux groupies du premier rang. Une dose de Rock n Roll qui a le pouvoir de guérir de bien des choses, tous les tracas de la vie quotidienne sont mis de côté, seul le plaisir compte, pas de place pour le reste. Un remède, la bonne humeur est assurée. Allez on se remet un petit « Rattlesnake Preacher » juste pour le fun.
C’est pas facile de faire simple, très peu le font avec autant de panache.
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