Black Bomb A – Enemies Of The State

Le 4 août 2012 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Vocal : Poun
-Vocal : Shauny D.
-Guitare : Snake
-Basse : Etienne
-Batterie : RV

Style:

Hardcore

Date de sortie:

30 Janvier 2012

Label:

At(h)ome

Note su Soilchroniqueur (Homer) : 9/10

 

Black Bomb A est né en 1994 en région parisienne. Issu de la scène Punk Hard-Core Metal et influencé par Biohazard, Snot, Sepultura … le groupe a fait ses armes en écumant les salles françaises et a très vite réussi à se forger une réputation au sein d’un très large public ce qui lui permet d’être désormais présent sur la scène internationale. La musique de Black Bomb A est énergique et corrosive, touchant autant les adeptes du Metal dur que ceux appartenant au punk-rock. Armé de refrains parfois mélodiques, envoûtants et alternés de blast beat ou encore de passages lourds, le double chant de Poun et Shauny D. est en tout point redoutable. Abordant des thèmes tels que l’écologie, le sexe, les relations humaines … le groupe ne s’engage pas politiquement mais nous fait part de toutes ses réflexions sur le monde actuel. Après avoir traversé de nombreux pays et avec près de 800 concerts à leur actif, Black Bomb A est de nouveau prêt à exploser.

3 ans après « From Chaos », ils reviennent avec (encore une fois) une nouvelle formation, Djag quitte le navire pour la deuxième fois et est remplacé l’écossais Shauny Davidson pour le chant grave. Etienne, qui a quand même eu le temps d’enregistrer tout de même ces lignes de basse pour l’album, a laissé sa place au bassiste d’Ultra Vomit : Jacou.
Début de l’album. On en prend plein la gueule direct avec un « Come On Down » ouvrant sublimement. Le titre nous permet de découvrir petit à petit le chant du britannique, plus propre, moins metalcore, mais surtout moins agressif et qui ce fond bien dans l’instrumental que ces deux prédécesseurs. Et ça ce confirme avec les titres suivants où on retrouve comme toujours un chant rapide et puissant de Poun qui s’allie parfaitement au nouveau membre, qui passe plus inaperçu par rapport au chanteur principal, chose que je trouve parfaite : les deux voix aigues/graves puissantes faisant, à mon goût, plus de bruit qu’étant efficaces alors qu’ici même si les timbres de voix sont identiques le chant de Shaun légèrement moins puissant passe mieux. Un changement radical mais bénéfique. Le single, « Fear », est bien choisi : bon, puissant et composé d’un refrain super efficace mais aussi vite mémorisable, un titre qui sort parfaitement du lot avec « Enemies Of The State», « Hell On Earth » et « Come On Down ». Une trace d’Etienne indélébile avec une ligne de basse assez funky et agréable sur « No Way », un titre court mais pas moins précieux, un style que l’on retrouve pour deux autres titres suivants : « Pedal Of The Metal » et « Telling Me Lies » encore plus court. Les deux musiques suivantes sont toutes deux d’un rythme effréné, violentes à souhait, particulièrement l’éponyme à l’album armé un refrain superbement réussi dans un chant clair dans la tradition du groupe, contrastant totalement au pré-refrain à cadence si démente de Poun. La rengaine, entremêlée par quelques screams en fond, nous ramène dans leur univers si profond. Un autre titre où la patte de l’ex bassiste est présente, « Take Control », titre légèrement plus « calme », où on retrouve une basse à l’image de celle de « No Way ». On arrive déjà à la fin de cet album, la où le meilleur mais surtout le pire arrive, principalement ici, dans les deux derniers titres. La dixième piste est la plus longue avec ces 8 : 23, pour le moins intense, doté d’un refrain que je trouve plutôt fun. Vers les 4 minutes, le tempo se ralentit pour donner une sorte d’instrumental imprégné d’un “We are lost in fame” répété jusqu’à la fin nous offrant quelque chose ressemblant à une outro pénétrante. Malheureusement « Outro » casse la fin, plus réellement une chanson à part entière qu’une véritable outro alors que la fin du titre précédent pouvais plus être considéré comme tel. Sans ce dernier, l’ultime titre aurait été une bonne fin, alors que là il parait un peu plus ridicule malgré qu’il soit tout de même bon avec un refrain assez calme. Soit il est mal placé (et mal nommé de ce fait), soit la seconde partie de « Hell On Earth » n’a pas lieu d’être.

Un album qui m’a foutu une bonne surprise, bien meilleur que les précédents de la formation, nous offrant un hardcore qui passe mieux à l’oreille notamment grâce au nouveau second chanteur, Shauny. Une réalisation parfaite à l’exception d’une fin un peu mal organisée au niveau des outros.

 

Tracklist :
01. Come On Down – 3:42
02. We Don’t Care – 3:08
03. Fear – 3:32
04. No Way – 2:52
05. Enemies Of The State – 4:55
06. Destruction – 5:05
07. Telling Me Lies – 1:27
08. Take Control – 4:09
09. Pedal To The Metal – 2:43
10. Hell On Earth – 8:23
11. Outro – 3:03

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