Line-up sur cet Album
- Peter "Peavy" Wagner (chant + basse) - Victor Smolski (guitare) - André Hilgers (batterie)
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
Février 2010Label:
Nuclear BlastNote du Soilchroniqueur (Celtikwar):
9 / 10
Il y a bien longtemps, dans un petit village , Peavy fondait un groupe de métal appelé Avanger, celui ci publia deux démos, Prayers Of Steel et Depraved To Black. C’est alors qu’un sorcier fit son apparition, et appris à Peavy qu’il était l’élu tant attendu et que sa musique allait sauver le monde.
Pour cela Peavy décida de changer le nom du groupe et le transforma en RAGE et commença sa quête avec « Reign Of Fear » (86) un album de heavy speed très efficace, aux cris de guerre sur aigus. Seulement la route prise se trouve semée d’embûches et Peavy se doit de constamment s’entourer de nouveaux compagnons, permettant de gravir encore quelques marches avec « Execution Guaranteed » ( 87) plus accrocheur et moins rapide que la première fois. Sur le chemin qu’il leur reste à faire, ils firent la rencontre du guitariste Manni Schmidt qui leur appris à gagner en mélodie et en technique, amenant à un Secrets in a Weird World (89) bien plus efficace , la musique est diversifiée, les compos accrocheuses, le groupe trouve alors son rythme et ses bases et publie dans la foulée Reflexions In A Shadow (90) frère jumeau du précédent.
Apprenant au fil du temps à mieux maîtriser leurs armes, les trois compagnons gagnèrent beaucoup en expérience et qualité, leur permettant de sortir Trapped et The missing link (93) qui sont de véritables tueries, les instruments n’ont plus aucun secret pour eux, et Peavy semble être plus décidé à accomplir sa dure quête. Gagnant en agressivité et en rapidité, le groupe s’oriente vers un heavy power « thrashisant » avec Black In Mind (95) bien plus violent et complet notamment vis à vis des refrains qui sont guerriers. Suivi par un End Of All Days (89) qui est plus lumineux mais perd quelque peu en longueur et en remplissage. Nos compères firent alors la connaissance de Lingua Mortis orchestre symphonique qui leur donna de l’aide afin de mener à bien leur quête et enregistrèrent avec eux, Lingua Mortis (96) semblant de best of, mais avec les compositions réarrangées afin de coller avec le côté symphonique, suivi ensuite de XIII (98) album symphonique et mélodique aux compositions très réussies. Ghosts (99) est lui bien moins réussis le groupe a perdu en créativité.
Le guitariste Smolski arrive alors pour les aider et donna un groupe un renouveau de fraîcheur et plus de puissance, ces riffs sont bien plus incisifs et agressifs mais ne perdent rien en mélodie. Ils se dirigèrent alors vers une nouvelle voie, celle du power , et enregistrèrent Welcome to the Other Side(01), Unity(02) et Soudchaser (03) qui sont les albums les plus réussis et élaborés du groupe. L’orchestre refait son apparition en 06 pour Speak of the Dead permettant un clin d’œil sur le passé.
Nous arrivons alors avec String To a Web récemment sorti, et il faut l’avouer, Peavy semble plus que décider à mener à bien sa quête. Nous offrant un album power bien puissant mélangeant les refrains accrocheurs, rythmes soutenus mais ajoutant voix éraillées et mélodie, et une pointe de symphonie. Ouverture de l’album avec « The edge Of Darkness » nous mettant tout de suite dans le bain, sur rapide et Peavy chante d’une façon bien plus agressive qu’à son habitude sur les couplets et se fait accompagner d’une batterie martelant les fûts comme un forgeron martèle son enclume. Les refrains sont eux plus mélodiques et entraînants permettant de joindre la douceur à l’agressivité, titre très réussi.
« Hunter & prey » est quant à lui plus speed et agressif, bye bye la mélodie ici on a que du dévastateur et un chant extrêmement bien réussi. Peavy arrive à passer d’un timbre grave et éraillé à l’aigu strident. Morceaux bien plus sombre et plaintif, une instrumentation plus puissante et lourde, de quoi plaire à tout amateur de power.
Petite apparition mélodique sur « Empty Hollow » lors de l’intro, titre mélangeant la symphonie et le métal à la perfection, les instruments s’emellent permettant de passer des riffs entraînants aux plaintifs et sombres pour retourner sur le dévastateur, un grand plaisir musical.
« Tomorrow nerver comes » est un morceau quant à lui plus traditionnel et classique, du heavy métal basique, qui reste néanmoins accrocheur avec son refrain entraînant et son riff efficace, bénéficiant d’une multitude de changements de tempo comme aiment le faire Iron Maiden. Peavy chante ici de façon bien plus mélodique et son timbre de voix est plus clair.
Les ballades ne sont pas en reste non plus avec « Through Ages », le rythme est ici bien plus lent et l’utilisation d’instruments acoustiques permet d’offrir un morceau plus émotionnel. Ce titre est bien plus court que les autres afin de ne pas faire de réelle coupure dans l’album et ne pas lasser non plus.
La quête de Peavy semble être des plus solides et il possède bien des chances de la réussir. String to a Web nous offre ici tous les aspects possibles du heavy métal, du speed, du power, du traditionnel, du symphonique et quelques touches de progressif par moment. Les titres sont d’une grande réussite et allient mélodie et vitesse de façon très efficace. Peavy nous dévoile ici toutes les facettes de son chant et ses grandes capacités, et je dois l’avouer nous épate beaucoup. Un des meilleurs albums du groupe.
Celtikwar
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