Line-up sur cet Album
- Mike Patton - Chant, Claviers, Samples
- Duane Denison - Guitare
- Trevor Dunn - Basse
- John Stanier – Batterie
Style:
Experimental RockDate de sortie:
Janvier 2013Label:
Differ-AntNote du SoilChroniqueur (Homer_Fry) : 6.5/10
6 ans après la dernière offrande du groupe et 1 an et demi depuis le dernier album du maître Patton, malgré tous ses projets, chaque nouveauté du chanteur est attendue par ses fans comme s’il n’avait rien sorti depuis une éternité.
« Anonymous » m’ayant un peu déçu par rapport à l’éponyme, qui est le monstre discographique de la bande, un album déjante au possible avec une qualité musicale tout de même élevé. J’espérais donc un regain de puissance musical mais principalement décalé.
Un titre éponyme à l’opus ouvre avec un chant grunge un peu a l’image du chant de Layne Staley sur le tripode de son groupe mythique, ceci lié à une instrumentale Stoner à la QOTSA, la seule piste dans ce style, et elle ne fait pas du mal en apportant cette nouveauté et diversité. On arrive déjà au single promo, « Stone Letter ». À la première écoute (avant la sortie de l’album), c’est un titre juste alternatif rock qui reste plutôt efficace avec son refrain entêtant ainsi que le riff allant avec. Mais dans l’album, c’est un des titres les plus fous et bon. Ça montre le niveau de déconnade du groupe ici, car c’est vrai que c’est un album avec de bonnes musiques mais on retrouve souvent du jazzy (« A Thousand Eyes », « Waratorium ») ou des chansons calmes en éparpillant (parfois) parmi elles des moments barjo (« I.OU. », « White Hats / Black Hats », « Rise Up Dirty Waters », « ‘I Can Almost See Them’ »). Mais on a avec quelques détails qui tuent.
Comme ce que l’on entend sur « South Paw »: au niveau des instruments c’est parfait d’un bout à l’autre, malheureusement le chant gâche la fête sur certaines parties notamment sur un refrain fait d’un riff que je trouve juste énorme où il n’y a rien à redire. Le reste est plutôt bon mais pas au point d’avoir vraiment des tubes qui restent en tête, et du coup sans l’album aux oreilles, je n’ai rien d’autre que « South Paw » et « Stone Letter » que ce serais capable de chanter (ou plutôt yourter), ce qui amoindrie aussi beaucoup.
C’est le genre d’album où l’on ne peut absolument pas garder d’objectivité, surtout pour un groupe comme ça qui a enchaîné des albums et des lives si puissants, malgré le coup de mou qui apparait depuis quelques temps. Mais où sont passés les samples, les refrains tonitruants, ou même le chant hurlé de Mike Patton, car ici c’est précisément ce qu’il manque car malgré qu’il ait de bonnes musiques, le total déçoit par sa douceur trop présente et son manque de folie, et ce n’est pas la pochette qui va compenser, même si c’est sûr elle est étrange mais fun. A voir avec le temps …
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