Line-up sur cet Album
Cory Brandan – Chant /
Chris Day – Guitare /
Jon Finn – Basse /
Clayton Holyoak – Batterie /
Jeff Hickey – Guitare .
Style:
MetalcoreDate de sortie:
06 août 2013Label:
Razor & TieNote du SoilChroniqueur (Homer_Fry) : 8/10
Créé en 1997, Luti-Kriss, s’est renommé Norma Jean après un album, un léger changement de line-up et un virage dans le style musical. Ils sont parfois considérés comme deux groupes distincts. Le groupe qui nous intéresse ici, Norma Jean, est un groupe qui depuis le temps c’est développé et a beaucoup changé, de membres entres autres. Pour ceux qui se souviennent, au début le style était bien metalcore, pas mal penché sur le Christiancore avec des paroles pour le moins explicites sur le sujet. Avec le départ de Josh Scogin pour fonder The Chariot peu de temps après la sortie de « Bless the Martyr and Kiss the Child » et l’arrivée de Cory Brandan au chant,le groupe modifia. Déjà sa dimension grâce à « O God, the Aftermath » : nominé aux Grammy Awards dans la catégorie « Meilleur Pochette d’album », puis le bonus track de la version CD, « ShaunLuu », intègre le soundtrack de « Master of Horror ». « Redeemer » confirme les bons débuts du groupe avec « Brandan » une meilleur place au Billboard que l’album précédent (38eme contre 62eme). « The Anti-Mother« , véritable chef-d’œuvre du groupe avec les participations de Chino Moreno de Deftones, Cove Reber de Saosin et Page Hamilton de Helmet, et « Meridional » ont continué la mutation des américains. Comme ont peut l’imaginer « Wrongdoers » accentue ce changement.
En postant la musique-vidéo « Ahh! Shark Bite! Ahh! » de 6 secondes en janvier, Norma Jean annonce la sortie d’un sixième album de la formation et par la même occasion ne nous donne pas énormément d’infos (ok, pas du tout en fait) sur cette nouvelle sortie. Deux mois avant la sortie, MetalSucks propose en avant première l’écoute de « If You Got It At Five, You Got It At Fifty », titre violent, puissant et rapide mais pas spécialement un tube mais toujours bon, comme à leur habitude.
Fin Juillet, enfin l’écoute entière de « Wrongdoers« . D’une durée similaire aux autres albums du groupe, ces 51 minutes passent rapidement, sans trop d’effort de notre part, on apprécie l’expérience que le groupe commence à gérer et une composition sans faille toujours dans l’évolution de leur genre, tout en nous rappelant les grands titres qu’ils ont écrits.
On ressent la présence de « The Anti-Mother« , l’album qui avait commencé à être moins brutal, plus raffiné tout en restant puissant et qui gagnait en efficacité. Idem pour son antérieur, « Meridional« , plus dans le même style que le nouvel album mais qui gardait un gout d’inachevé et de manque de repères dans ce genre qu’ils se créaient. « Wrongdoers » est, dans un certain sens, la suite de ce dernier, plus abouti voire même une version finale de leur musique.
Comment sont-ils parvenus à modifier et surtout l’améliorer sans la détruire ? Ils se sont reposés sur des bases sûr comme un chant parfois atypique à ce que Cory Brandan a produit dans le groupe (« Wrongdoers »), un titre final à rallonge comme sur les deux derniers album (« Sun Dies, Blood Moon »), de très bons riffs ramenant à « The Anti-Mother » (« If You Got It At Five, You Got It At Fifty », « Neck in the Hemp »), et une puissance sans nom malgré parfois des périodes douces (« The Lash Whistled Like A Singin »). Autant de choses qui auraient pu laisser cette musique intacte, voire même l’attirer vers la monotonie et le manque de saveurs. Mais Norma Jean a su apporter de nouvelles choses intéressantes s’accommodant parfaitement au reste. Ainsi parfois les refrains sont surprenants à la première écoute par leurs détachements vis-à-vis de nos repères du groupe (« Hive Minds »), des batteries parfois omniprésentes (« Wrongdoers ») ou même de la guitare sèche (« Sun Dies, Blood Moon »).
Beaucoup de sentiments variés font leurs apparitions au cours de l’écoute de ce nouveau disque. Une certaine nostalgie de la période Solid State Records, où tout était plus metalcore dans le monde du groupe, puis comme une fierté de pouvoir écouter cette transition, amorcé 5 ans auparavant, qui se termine certainement ici avec cette merveille. Non ce n’est pas encore un chef-d’œuvre, la finalisation de leur musique étant à peine accomplis (et encore, l’évolution peut toujours continuer) le groupe ne la maitrise pas totalement, il faut la dompter. Dans les prochains albums de la bande de Douglasville, il y aura un album de la trempe de « The Anti-Mother« , c’est sûr.
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