Deadspace – The promise of oblivion

Le 30 septembre 2015 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Nish Raghavan : Guitares / Oliver Royer : Guitares / Chris Gebauer : Chant / Shelby Jansen : Basse.

Style:

Depressive Suicidal Black Metal

Date de sortie:

02 avril 2015

Label:

Winterwolf Records

Note du SoilChroniqueur (Hibou Noir) : 7/10

Venus tout droit de Perth (Australie), les baroudeurs de Deadspace arrivent avec un « The Promise of Oblivion » aussi glacial et malsain que l’on n’attend pas d’un pays recouvert à près de vingt pour cent de désert.

Forts d’une expérience musicale riche (Aythyr, Sanzu, Centaur, Malignant Monster pour l’ex batteur, Xenobiotic pour l’un des guitaristes, Cloak & Dagger pour l’autre, Earth Rot et Sensory Amusia pour le chanteur), ceux-ci ont su livrer à mes oreilles un album à la fois touchant et encourageant.
Touchant, parce que Deadspace nous livre un DSBM de bonne facture, bien produit, savamment exécuté, fruit de la longue expérience musicale de l’ensemble du line-up et qui « prend aux tripes ». Et encourageant parce que si le groupe australien peine encore à se détacher de ses influences les plus évidentes et les plus marquées, notamment Shining dans ses riffs de guitare (le solo à la fin de « With Tears of Callous Lust » par exemple, ou encore l’introduction du morceau suivant, « I’ll buy the Rope »), on sent un réel talent chez ces écorchés vifs.

Ainsi, un morceau comme « The Clouds Won’t Shade The Pain » (mon coup de cœur de l’album), quasi atmosphérique, et ses guitares presque post-rock, témoignent d’influences plus larges que celles que j’évoquais précédemment. Les guitares sont sur cet album la structure réellement maîtresse d’une cathédrale de désespoir et de douleur qui permettent de porter les hurlements et les plaintes. A ce titre, le meilleur exemple est pour moi le dernier morceau de l’album, « In the Coldness of the Darkest Night ».
Tout le monde l’aura compris, Deadspace fait dans le malsain : ses riffs aigus et répétitifs nous entraînent dans les tréfonds les plus noirs de l’âme humaine (« Pain’s Grey »), auxquels se mêlent habilement des touches de piano qui ajoutent une note de romantique/gothique légèrement kitch mais tout à fait bien venue (« I’ll Buy The Rope »).
On pourra reprocher au chant d’être par trop monotone sur l’ensemble de l’album, et de ne proposer qu’un type de hurlements, à l’inverse, par exemple, d’un Niklas Kvarforth, capable de passer du hurlement au chuchotement, en passant par un chant plus rock. Néanmoins, Chris Gebauer nous offre là une performance très satisfaisante et souvent bouleversante. A noter, la présence de chœurs particulièrement réussis en soutien de son chant à la moitié de « In the Coldness of the Darkest Night ».
Un CD à mettre dans votre platine à l’approche de l’automne et de sa pluie grise et glaciale, histoire de rester dans le ton.

Tracklist :

1. The Promise of Oblivion (3’31)
2. With Tears of Callous Lust (3’40)
3. I’ll Buy the Rope (3’40)
4. The Clouds Won’t Shade the Pain (6’07)
5. Oblivion (1’46)
6. Schadenfreude (4’27)
7. Pain’s Grey (3’29)
8. In the Coldness of The Greatest Night (7’40)

 

Facebook : https://www.facebook.com/deadspacecollective
Bandcamp : https://deadspacecollective.bandcamp.com/
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCxX1rpWKOdKLF6IbKZnawyg

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