Line-up sur cet Album
- John Bauer - Guitares
- Noah Shepherd - Basse
- Zyon Cavalera - Batterie
- Igor Cavalera Jr - Chant, Guitares
Style:
Sludge / Punk / MetalDate de sortie:
25 mars 2016Label:
Mascot RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10
En 2011, ils ont à peine 17 et 18 ans que les deux fils de Max Cavalera décident de fonder Lody Kong après avoir arrêté leur premier projet Mold Breaker.
Un premier EP « No rules » sortira en février 2013, Zyon en profitera pour aller taper ses fûts sur le nouvel album de Soulfly tenu par son père et voilà maintenant qu’arrive le premier véritable album du groupe « Dreams and visions » à la pochette bien dégueulasse qui, à sa seule vision, n’incite pas à l’achat.
Déjà, ce qui marque, c’est un son extrêmement et volontairement saturé : sorte de punk metal bien crasseux avec quelques relents de thrash et de sludge.
Car chez les Cavalera, la simplicité, on n’aime pas : mélanger quelques sonorités old school avec des éléments modernes ne les effraie pas.
Les guitares sont accordées très bas, conférant un côté neo metal au son du groupe, Zyon prouve que les chiens ne font pas des chats avec une attaque des rythmiques proche de ce que peut proposer son papounet chez Soulfly et les riffs bien agressifs et rentre-dedans nous ramènent quelque fois en arrière à la grande époque bénie du thrash metal malgré ce son plus moderne.
Le chant d’Igor, lui, sonne un peu comme celui de son père qui n’aurait pas fini de muer.
Et le résultat n’est pas si mal : on oscille sur un bon compromis entre Sepultura post-« Roots », Slayer ou Soulfly et quelque chose d’un peu plus sludge de par l’épaisseur des riffs. D’ailleurs, quand on sait que le son est assuré par John Gray (oui, Soulfly et Cavalera Conspiracy), on sent que Lody Kong marche dans des sentiers connus.
Les titres sont majoritairement courts : 32 minutes pour dix titres qui laissent la part belle à l’essentiel et les compositions ne s’embarrassent pas de superflu.
L’approche musicale est très punk / hardcore dans l’âme, ça groove, ça sludge, ça riffe épais, ça tribale par moment, ça gueule bien fort à s’en arracher les cordes vocales, ça fout un bordel du feu de Dieu et ça invite méchamment à s’agiter bien fort lors des concerts : qu’on soit bien prévenu, sur bien des titres, ça va secouer sévère au milieu des pogos et autres circle pit (« Rumsfield », « Chillin’, killin’ », « Dreams and visions », « Kreative center », « Smashed and blasted »…).
Quelques passages thrash à la Metallica, quelques dissonances à la Voivod histoire de donner du relief à l’ensemble et on comprendra que le cocktail fera mouche vers toutes les générations de punk et de thrashers.
En plus, quand on voit que chaque titre développe une rage folle et une brutalité intrinsèque bien réelle, on sent qu’on va se régaler.
Bref, un album qui défoule bien lors de son écoute, qui ne laisse pas un souvenir impérissable mais qui fait un bien fou par où il passe !
La relève Cavalera est assurée, Papounet Max et Tonton Igor peuvent dormir tranquille !
Tracklist :
1. Chillin’, Killin’ (4’24)
2. Dreams and Visions (4’07)
3. Kreative Center (2’36)
4. Pig in the Pen (2’26)
5. Rumsfield (2’45)
6. Smashed and Blasted (3’26)
7. Some Pulp (4’01)
8. The Dangerous Quest (2’33)
9. Topaz (2’50)
10. Venomous Kool-Aid (3’30)
Facebook : https://www.facebook.com/lodykong7/
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