Line-up sur cet Album
- Paul Quinn - Guitares
- Biff Byford - Chant
- Nigel Glockler - Batterie
- Nibbs Carter - Basse
- Doug Scarratt - Guitares
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
2 Février 2018Label:
Silver Lining MusicNote du SoilChroniqueur (Erikillmister) : 10/10
Les légendes ont la vie dure. Saxon, revient à la charge en ce début d’année 2018 avec un nouvel opus au nom de Thunderbolt.
Quoi de neuf au royaume de Saxon ? Que peut donc nous apporter cette nouvelle galette trois ans après la sortie du très bon Battering Ram ? La foi habite-t-elle encore nos sémillants Britanniques ? Ne sont-ils pas lassés ? Est-ce que l’âge, la routine et le système n’ont pas fini par avoir raison de la pugnacité des vétérans anglais ? Vous voulez la réponse ?
Hé bien, pour ceux qui voulaient enterrer en grande pompes le quintet, ce ne sera pas encore pour ce coup ci ! Non seulement Saxon est vivant, mais à un point que vous n’imaginez même pas ! La bande à Biff Byford est toujours sur la brèche et nous le prouve avec Thunderbolt, qui est sans doute le meilleur album que Saxon a fait depuis Strong Arm of the Law !
En effet, si par exemple les trois derniers rejetons accouchés par les ressortissants de Barnsley tenaient fort bien la distance, leur nouveau bébé est un grand cran au-dessus !
Passée « Olympius rising », introduction instrumentale allant crescendo, la violence se déchaine immédiatement avec des riffs immédiatement reconnaissables, marque de fabrique de Paul Quinn, nous faisant directement dodeliner de contentement sur Thunderbolt.
Feu de paille ou entrée en matière réussie ? Le cinglant « The Secret of Flight », abordant le thème d’Icare parle de lui-même ! Encore des accords assourdissants et précis là ou il faut quand il le faut, Saxon frappe juste et fort !
Peut-être un peu vexé à un moment donné d’entendre dire qu’en règle générale Saxon se répète à l’infini, Byff prend les choses en main avec « Nosferatu (The Vampires Waltz) », écrivant une pièce aux accents gothiques, remarquablement renforcée par des effets symphoniques, sur un mid-tempo qui n’est pas sans rappeler le génial morceau que fut « Crusader » en son temps.
Les cinq anglais prouvent ensuite qu’ils ont un grand cœur… et de la mémoire : « They played Rock n’ roll » est en effet dédié à feu Motörhead qui avaient été, au siècle dernier, les premiers à leur faire confiance au point de leur faire assurer la premier partie de la fameuse tournée de 1981 (celle d’Ace of Spades, qui avait débouché sur le mythique live No Sleep till Hammersmith).
Quand des légendes anglaises rencontrent un barbare viking, Johan Hegg d’Amon Amarth en l’occurrence, ça ne se passe pas tout à fait comme dans une série télévisée connue : pas de bagarres, pas d’éventrations ou de têtes coupées, mais une formidable alliance le temps d’un « Predator » qui marquera aussi bien son territoire que les annales tant ce titre est abouti.
De facture un peu plus classique, « Sons of Odin » nous ramène lui aussi vers le milieu des 80’s avec sa construction aux accents d’« Innocence is no Excuse ».
Les vénérables guerriers ne faiblissent pas une seconde, « Sniper » et son riff à couper au couteau et « A Wizard’s Tale » du même acabit sont là pour nous faire savoir que personne au sein du combo ne lâchera quoi que se soit !
Et c’est pareil pour « Speed Merchants » le bien nommé qui est à l’image de son vocable, speed.
Comme dit plus haut, Saxon n’a jamais eu la mémoire courte, et l’antépénultième extrait est un fort bel hommage aux gens qui œuvrent dans l’ombre sur les tournées, a savoir, les roadies . « Roadies’ Song » est là pour rappeler que sans eux… point de concerts.
S’il devait y avoir une toute petite faute de gout, ce serait sans doute pour la version épurée de « Nosferatu » un brin dispensable, plus heavy que l’autre mais prenant sans doute la place d’une chanson inédite.
Voilà, tout est dit, ça n’est pas encore avec cet album que nous célèbrerons le déclin de Saxon. Les Byford’s boys sont toujours là, plus que jamais, et s’ils continuent d’aligner de telles performances, aucun des groupes actuels ne pourra venir contester leur leadership.
Tracklist :
1. Olympus rising (Instrumental) (1’32)
2. Thunderbolt (3’59)
3. The Secret of Flight (5’02)
4. Nosferatu (The Vampires Waltz) (5’00)
5. They played Rock and roll (3’39)
6. Predator (3’17)
7. Sons of Odin (5’22)
8. Sniper (3’36)
9. A Wizard’s Tale (3’52)
10. Speed Merchants (3’47)
11. Roadies’ Song (3’31)
12. Nosferatu (Raw Version) (5’01)
Site officiel : http://www.saxon747.com/
Myspace : https://myspace.com/planetsaxon
Facebook : https://www.facebook.com/saxon
ReverbNation : http://www.reverbnation.com/saxon
Twitter : https://twitter.com/SaxonOfficial
Youtube : http://www.youtube.com/profile?user=PlanetSaxon
Laissez un commentaire