Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

C’est en 2012 que deux membres du groupe belge de Black Metal L’Hiver en Deuil décident de fonder un groupe de Black Metal atmosphérique. C’est ainsi que Soul Dissolution voit le jour : une démo, Cold Rays and grey Waves, en 2014 et un premier album, Pale distant Light, en 2016 chez Throats Productions. Une signature chez Black Lion Records plus tard et voilà ce Stardust qui pointe le bout de son nez gelé directement sorti du froid glacial de l’hiver.

Le duo nous propose un Black Metal atmosphérique, parfois brutal, parfois ambiant, mais toujours d’une froideur proche du zéro absolu.
Une intro (“Vision”) et un interlude (“Mountain Path”), tous deux d’à peine une minute et demie d’instrumentaux atmosphériques, alternant avec deux paires de longs titres d’une moyenne de huit minutes d’un Black Metal parfois très rapide dans lesquels s’incorporent des passages ambient du plus bel effet. Le duo, composé du chanteur Acharan et du multi instrumentiste Jabawock (qui fait aussi les chœurs), qui s’est en outre adjoint des services du batteur Forge Stone (Norse, Somnium Nox, ex-The Amenta), a mis un soin particulier aux arrangements, faisant de ce Stardust une petite pépite de beauté glaciale et addictive.

Comme souvent dans le genre, les titres longs jouent sur les répétitions lancinantes, laissant chaque morceau se mettre en place petit à petit pour arriver à des sommets de désespoir et de mélancolie, particulièrement palpables de par ce chant – black – déchirant au possible. Difficile de sortir un titre par rapport à un autre tant cet album est un tout de presque quarante minutes indissociables à s’écouter sans la moindre modération.

Bref, on met le lecteur en route, on se tait, et on écoute…

Tracklist :

1. Vision (1:25)
2. Circle of Torment (9:38)
3. Stardust (7:44)
4. Mountain Path (1:34)
5. The last Farewell (8:33)
6. Far above the boiling Sea of Life (9:36)

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