Line-up sur cet Album
- Roberto "Bob" Condini - Guitares, Choeurs
- Max - Guitares, Choeurs, Claviers
- Laura Coller - Chant
- Nick "DevilDrunk" - Basse
- Corra - Batterie
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
25 Mai 2018Label:
Wax Maniax (Vinyl)/Dying Victims Productions (CD)Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Formé en 2008 par deux ex-National Suicide Roberto “Bob” Condini (guitares) et Frederico “Kill ’em All” Sala (basse), la chanteuse Laura Coller, le guitariste-claviériste Max Pinkle (Bullet-Proof) et le batteur Sergio “Heavy Mate” Condini, le groupe italien Sign of the Jackal sort une première démo, Haunted House Tapes en 2008, avant de voir le dénommé Sala quitter le groupe, remplacé par Roberto “Röby Knife” Camin. Avec lui sortiront l’EP The Beyond (2011), puis l’album Mark of the Beast (2013) avant que le line up n’évolue à nouveau avec le changement du bassiste et du batteur en 2015. Ainsi arrivent Nick “Devildrunk” à la basse et Corrado “Corra” Menegatti à la batterie.
C’est sous ce line up que sort aujourd’hui ce Breaking the Spell qui s’avère être une belle surprise en matière d’un Heavy Metal totalement passéiste. Ceux qui ont adoré Acid ou Warlock, voire sont fans de Skull Fist ou Chastain, vont sacrément se délecter à l’écoute de ces neuf titres (dont une intro) de pur Heavy/Speed Metal.
Preuve de l’envie du groupe de rendre un véritable hommage à l’époque bénie du Heavy Metal (comprendre, la première moitié des eighties), The Sign of the Jackal a été, en 1986, le titre d’un album du groupe américain Damien Thorne, album de Heavy/Speed Metal qui, à quelques secondes près, fait la même durée que ce Breaking the Spell du combo italien… On va considérer ce détail comme une coïncidence.
D’entrée, le groupe donne le ton : l’intro “Regan” n’aurait surement pas été reniée par le Dokken de Tooth and Nail tant cet instrumental rappelle “Without Warning”, au point qu’on s’attend à entendre débouler les riffs de George Lynch à l’entame de “Night Curse”. Et bien non, pour le coup, Sign of the Jackal attaque, certes, tambour battant le premier titre d’un Heavy Metal rapide, bien foutu et pour le moins accrocheur.
Clairement, le groupe se situe dans ce genre musical comme on en entendait par camions entiers entre 1981 et 1985 : riffs incisifs, section rythmique en mode speed, et le chant de Laura Coller qui se veut un parfait compromise entre la Dorothy Pesch de Warlock et Kate de Lombaerts des Belges d’Acid.
Moins véloce mais tout aussi efficace, “Class of 1999” continue dans le même registre : le quintette italien nous offre une véritable cure de jouvence en nous faisant faire un bond en arrière de plus de trente ans.
Et que ce soit pour des titres rapides comme “Mark of the Beast”, un “Beyond the Door” qu’on peut considérer comme leur propre “Earthshaker Rock” originellement chanté par Warlock (particulièrement flagrant avant le refrain) ou le final “Headbangers”, les plus heavy “Heavy Rocker”, “Nightmare”, ou le plus calme “Terror at the Metropol” rappelant “Prince of Hell and Fire” d’Acid, Sign of the Jackal joue l’efficacité avec des titres sans compromis où seule compte l’envie de rendre hommage aux racines d’un Heavy Metal racé et diablement efficace.
Et putain que c’est bon !
Tracklist :
Face A
1. Regan (1:47)
2. Night Curse (4:13)
3. Class of 1999 (4:25)
4. Mark of the Beast (3:47)
5. Heavy Rocker (3:42)
Face B
1. Nightmare (4:02)
2. Terror at the Metropol (3:53)
3. Beyond the Door (3:46)
4. Headbangers (2:48)
(CD : face A + face B)
Myspace : http://myspace.com/signofthejackalmetal
Facebook : http://www.facebook.com/pages/Sign-of-the-Jackal/118933994850235
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCVoz3b8dqLxrYxou7pFwzfA
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