Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Définitivement, je vais finir par émigrer dans les contrées d’Amérique du Sud tant ces pays sont les berceaux de formations on ne peut plus evil pratiquant un Black/Death Metal passéiste au possible et restant englué dans une musique crasse sans la moindre concession, ce genre de groupe qui n’a que mépris et irrespect de la Chrétienté, blasphématoire à en provoquer des AVC aux âmes bien pensantes des associations catholico-prout-prout qui iront surement de leurs petits commentaires qui provoqueront des fou-rires à… à peu près tout le monde !

Toujours est-il que les Brésiliens d’Into the Cave, qui a déjà sorti un album (Sex and Lust en 2014) et un split avec Imperador Belial (True Horror Tales, 2016), perpétue le riffing influencé par le Slayer de la première heure, le Sepultura pré-Schizophrenia, le Sodom jusqu’à Obsessed by Cruelty, l’imagerie cartouchière du premier Destruction, les Sarcofago avec un côté war metal propre à des Revenge, Beherit ou Blasphemy avec l’attitude des Grave Desecrator, Mystifier ou Bulldözer. Un tel magma d’atrocité ne pouvait que donner une musique laidement belle avec tous les poncifs et les excès que le genre peut proposer.

Riffs speed, rythmiques thrash, chant profondément caverneux vociférant sa haine de la religion, des nappes de claviers, impalpables, signées d’un certain Sr. R GRim Jewel ne font que renforcer une sensation malsaine : tout est noir, glauque, violemment occulte et blasphématoire et diablement jouissif. On remarquera que les riffs de titres comme « Heretic » se veulent plus ancrés dans un Thrash Metal ou ceux d’un « Dethronation of Christ » nous plongent dans un low tempo plus mystérieux, clôturant en beauté un album sur une note plus solennelle mais non moins puissante, plus proche d’un Rotting Christ.
Quant à la reprise « Massacre bestial » de leurs compatriotes de Flageladör, groupe de Speed/Thrash Metal, sur laquelle Thiago « Satyrizer » Satyr (Absent, Witching Altar, ex-Beast Conjurator, ex-Stormblood) chante, elle est purement… bestiale, comme son nom l’indique.

« Evil » la guerre et ils nous la font !

Tracklist :

1. Insulters of Jesus Christ (4:24)
2. Pure Filth from the Grave (3:59)
3. The Beyond (2:54)
4. Scarlet Queen (2:50)
5. To Devil a Daughter (3:25)
6. Heretic (4:49)
7. The Serpent Ring of Seth (3:16)
8. Massacre bestial (reprise Flageladör) (4:33)
9. Vomiting Blasphemies (1:58)
10. Dethronation of Christ (3:37)

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