Line-up sur cet Album
- Freddy - Chant, Guitares
- Marco - Basse
- Chris - Batterie
- Mike – Guitares
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
28 Septembre 2018Label:
El Puerto RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Nos amis Alsaciens vous le confirmeront : de l’autre côté de la frontière Sud-Alsacienne, la distance séparant Lörrach de Weil am Rhein n’est pas énorme, à peine six kilomètres… C’est dire si les accointances entre le Necronomicon originaire de la première ville et le Destruction de la deuxième sont nombreuses. Déjà, les deux groupes officient dans un Thrash Metal old school très proche l’un de l’autre, ensuite les premiers se sont formés à peine deux ans après les seconds. Enfin, si Destruction a une bonne quinzaine d’albums a son actif, Necronomicon fête, avec cet Unleashed Bastards, son neuvième.
Et en trente-quatre ans de carrière, ce groupe n’a pas été capable de sortir un mauvais album, se cantonnant à osciller entre le bon (le culte Apocalyptic Nightmare de 1987, Screams en 1994 ou Invictus en 2012) et l’excellent (Escalation en 1988, Revenge of the Beast en 2008 ou le précédent Pathfinder… between Heaven and Hell en 2015). Pour ce nouveau rejeton, Necronomicon semble avoir décidé de le mettre dans la deuxième catégorie.
Douze titres pour 51 minutes d’un pur Thrash Metal, old school bien évidemment, bourré de cavalcades de riffs saccadés, avec l’éternel chant d’un Volker “Freddy” Fredrich proche de celui d’un certain Marcel Schirmer (Schmier, pour ceux qui ne suivent pas) et qui est depuis 2008 le dernier membre originel de la formation. Mais Necronomicon ne se contente pas de nous servir un bouillant album de Thrash Metal lambda à classer entre le précédent et le prochain : non, ils se permettent le luxe de nous balancer des titres redoutablement efficaces qui font mouche dès la première écoute.
D’entrée, on se prend un “Burn and fall” qui scotchera tout un public en concert, et le clou sera souvent enfoncé profond comme sur les monstrueux “Leave the Lights on”, “Total Rejection”, l’explosif “Imperial” et son refrain entêtant à reprendre en chœur après une seule écoute, “Unleashed”, “Personal Enemy” ou le final “The Nightmare continues” et son refrain plus mystérieux.
Et même lors du plus long et plus heavy “Malevolent”, imprégné d’une rage contenue qui ne demande qu’à exploser, de l’intro calme à peine chuchotée d’un “My Name is Vengeance » qui s’emballe d’un coup, du mid tempo assassin de “Forbid me from living », Necronomicon arrive à nous faire taper du pied en secouant la tête.
Bref, après une dizaine d’années (1994-2004) lors desquelles on a craint de voir le groupe disparaitre comme bon nombre de formations du genre suite à l’explosion du grunge, Necronomicon vient de nous sortir son cinquième album pour autant de petites claques qui montrent qu’on peut encore compter sur eux pour un bon moment et qu’ils ne sont définitivement pas là pour faire de la figuration dans le paysage thrash metal international !
Tracklist :
1. Burn and fall (3:23)
2. Leave the Lights on (3:53)
3. Total Rejection (3:18)
4. Malevolent (6:09)
5. We did, we do (4:11)
6. Imperial Hunger (3:04)
7. My Name is Vengeance (5:08)
8. Forbid me from living (5:03)
9. Unleashed (4:19)
10. Religion live fast (4:23)
11. Personal Enemy (4:04)
12. The Nightmare continues (4:20)
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