Vulcano – Eye in Hell

Le 13 mars 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Zhema Rodero - Guitares / Luiz Carlos Louzada - Chant / Carlos Diaz - Basse / Gerson Fajardo - Guitares / Bruno Conrado – Batterie.

Style:

(Death) / Thrash Metal

Date de sortie:

13 mars 2020

Label:

Mighty Music

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Au Brésil, bien avant Sarcófago, Holocausto, Headhunter D.C., Chemical Disaster, Torture Squad, Witchhammer, Korzus, Psychoc Possessor, Sextrash, Dorsal Atlântica et surtout Sepultura, il y avait Vulcano, formé en 1980 sous le nom d’Astaroth puis renommé l’année suivante !

Depuis le début, le groupe officie dans un bon compromis entre blackthrash et death metal, restant ancré dans une attitude typiquement années 80, précurseur de la scène extrême brésilienne avec le statut culte qui va bien… Le groupe aura sorti quatre albums entre 1986 et 1990, fait un break de cinq années entre 1991 et 1996, avant de repartir de plus belle et sortir six albums avant cet “Eye in Hell”. Dernier membre originel, le guitariste Zhema Rodero continue de tenir la baraque après avoir usé une quantité industrielle de bassistes, guitaristes, batteurs et chanteurs. Dernier changement en date, l’arrivée du batteur Bruno Conrado et il faut reconnaître que 40 années d’expérience font la différence : quelle bourrasque !

Les influences black et / ou death metal ont disparu au profit d’un thrash metal très old-Slayer, old-Sepultura : treize titres d’une efficacité redoutable qui vont faire secouer bon nombre de crinières des deux côtés de l’Atlantique. Vulcano ne se calme pas avec les années, loin de là !

Tout l’album sonne régulièrement comme du bon vieux Slayer du deuxième album, avec une production infernale : régulièrement, on ressent l’influence de “Hell awaits”, flagrant sur le titre “Cybernetic Beast” avec un break faisant penser à “At dawn they sleep”, l’intro d’“Inferno” rappelant de très près celle d’un certain “Hell awaits”, “Sinister road”, et quelques sonorités à l’occultisme prononcé qu’on a pu ressentir à l’époque.

En treize titres pour 42 minutes, on sent que le groupe ne s’embarrasse pas de superflu : pas besoin d’une calculatrice ultra sophistiquée pour se rendre compte que la moyenne se situe autour des trois minutes. Les titres sont quasiment tous speed à l’exception du titre final (“Eye in Hell”), lourd et oppressant : on se demande le pourquoi d’avoir placé le seul titre heavy (le seul aussi dépassant les 4 minutes) de l’album en dernière position là où on aurait préféré un final explosif sur une furie thrash dont ils ont le secret.

Malgré tout, les vétérans brésiliens nous mettent une claque du début à la fin avec une facilité frôlant l’insolence. La leçon de thrash metal du printemps !

Tracklist :

1. Bride of Satan (3:26)
2. Cursed Babylon (2:57)
3. Evil Empire (3:15)
4. Struggling Beside Satan (2:56)
5. Sinister Road (3:14)
6. Devil Bloody Banquet (2:53)
7. Sirens of Destruction (3:35)
8. Dealer of My Curse (3:50)
9. Mysteries of the Black Book (2:46)
10. Inferno (3:14)
11. Cybernetic Beast (3:29)
12. When the Days Falls (2:59)
13. Eye in Hell (4:07)

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