Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Si on demande à l’ensemble de nos lecteurs de nous citer cinq noms de groupes qui viennent du même pays qu’Eternal Armageddon, les réponses ne risquent pas de flooder le webzine !
A part Nawabs of Destruction (et ce uniquement parce qu’on vient de recevoir l’album dernièrement), et les thrashers d’Exalter, j’ai beau chercher, je n’en trouve pas des masses.
Chacun sait que je suis toujours très friand de trouver des groupes de Metal extrême géographiquement très éloignés, ayant une grande adoration de la scène sud américaine.
Mais là, il est vrai que j’ai très peu de connaissances concernant le Bangladesh et surtout de sa scène metal.

Et puis, dans le gmail de Soil Chronicles, on se retrouve avec les mp3 d’un obscur trio de Black/Thrash Metal qui sort son premier album non sans quelques péripéties.

Formé en 2009 sous forme d’un quatuor, le groupe sortira un EP de trois titres en décembre 2011 (“Her forlorn Monsoon”) pour splitter en 2013.
Il faudra moins d’un an pour qu’Asif “Asmodeus” Abrar[Raccourcix… hu hu hu (Hans)] ne reforme le groupe avec deux nouveaux musiciens, transforme son Black Metal mélodique en un compromis de Black Metal bien cru et de Thrash Metal sans fioriture, et une démo de cinq titres (“Black Thrash Bastards”) verra le jour en 2015, sur laquelle on a droit à une reprise malsaine du célèbre “Blasphemer” de Sodom.

Autant y aller tout de suite sans tourner autour du pot, Eternal Armageddon est resté ancré dans les années 80 : tempo speed, riffs simples mais efficaces, chant typiquement black metal, solos mélodiques, influences Thrash Metal bien prononcées sans oublier un soupçon de Heavy Metal dans le cocktail. Eternal Armageddon nous offre tous les clichés du bon vieux Thrash/Black Metal d’il y a trente années. Les fans des premiers Sodom, Bulldözer, Exorcist, Hellhammer, Venom ou NME vont accrocher direct !

Les sept titres (pour 34 minutes) passent comme une lettre à la poste de par leur fluidité, et on ne sombre absolument pas dans l’ennui.

Si l’album a été enregistré, mixé et masterisé au 2AG Recording Studio à Dhaka (Bangladesh), il s’est vu remasterisé au Coronach Studios (Ecosse) par quelqu’un que nous connaissons déjà bien ici en la personne de James McBain (Hellripper).

Sale, rapide, basique, crasse mais efficace : un de mes coups de cœur du moment !

Tracklist :

1. Black Thrash Bastards (6:24)
2. Hate reincarnated (3:39)
3. Hazam the Black Reaper (3:11)
4. In Light in Dark in Hate (5:59)
5. No Lord above (3:08)
6. Obey to None (5:15)
7. Satanic Whispers (5:29)

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