Nöte du SöilChröniqueur (Metälfreak) : 9/10

Hello, they are Bürner and they will kick your ass !

Formé par le joueur de baseball Mats Thuresson et le guitariste/chanteur Björn Ohlson, Bürner a vu le batteur Jan Andersson rejoindre le duo en 2018.

On le dit tout de suite ?
Allez, on le dit tout de suite : un nom de groupe avec un tréma sur une voyelle, une bonne vieille tête de moteur revisitée en guise de pochette, une tracklist avec du “Gasoline”, “Rock ‘n’ roll”, “Run like Hell” ou du “Hey hey” comme mots clés : si on ne nage pas dans du bon vieux rock ‘n’ roll qui fera frémir n’importe quelle peau tatouée de bikers sous leur veste en cuir, c’est à ne plus rien y comprendre !

On ne va pas se mentir, Bürner se la joue en mode rejeton malsain des Motörhead, Ramones, AC/DC et toute cette tripotée de groupes qui puent bon la sueur, l’huile de moteur, le tabac froid d’une vieille clope roulée et le whisky !

En douze titres d’un furieux rock ‘n’ roll overspeedé dans lequel le trio n’hésite pas à incorporer tant du bon vieux blues que du punk, avec des accélérations à rendre jaloux les plus puissants des dragsters, Bürner nous assène du riff que n’aurait pas renié Würzel, Phil Campbell ou la paire Blaine Cartwright/Ruyter Suys, amplifiée par des lignes d’une basse vrombissante à souhait, sur lequel un bon vieux chant Lemmyesque grogne ses insanités !

Bref, on se prend quarante minutes d’un rock ‘n’ roll d’une énergie démentielle qui ravira les fans, évidemment, de la tête de moteur mais aussi de tous ceux qui savent ce que le terme “pur rock ‘n’ roll” veut dire !
Ça speede souvent mais ça lâche surtout de l’hymne (hard) rock ‘n’ roll en-veux-tu-en-voilà (“Hey Hey”, “Run like Hell”, “Slaughter”, “Don’t fake the Ache”, “8 Million Reasons to cry”, “Rock ‘n’ roll”, “On the Shitlist”) mais ça nous rappelle surtout à quel point la bande à Lemmy a pu nous botter le cul pendant des décennies avec des vindicatifs “Hammerdown”, “Gasoline”, “The Burner”, “Murder” ou “Kill you ‘till you’re dead”.

Mais ne réduisons pas Bürner à un vulgaire Motörhead-like : même si les influences sont clairement à situer chez le groupe du regretté et irremplaçable Lemmy, le trio suédois a sa propre personnalité et rappellera un groupe de chez nous Iron Bastards tant dans la musique que dans l’attitude !

Malgré tout, en ce qui me concerne, moi ultra fan indécrottable de Motörhead, ce Baptized in Gasoline est un achat indispensable !

They are Bürner and they play rock ‘n’ roll !

Tracklist :

1. Hey Hey (3:35)
2. Hammerdown (4:00)
3. Kill you ’til you’re dead (3:36)
4. Run like Hell (3:11)
5. Gasoline (2:27)
6. Slaughter (3:07)
7. The Burner (3:21)
8. Don’t fake the Ache (3:25)
9. Murder (3:25)
10. 8 Million Reasons to cry (3:37)
11. Rock’n’roll (bonus) (3:06)
12. On the Shitlist (bonus) (3:36)

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