Line-up sur cet Album
- BeerTerror : Guitares
- Hellscreamaross : Chant
- M.D. : Batterie
- Ziaro : Basse
- Guest : Baal Ravenlock – Chant sur 12.
Style:
Black / Thrash MetalDate de sortie:
25 mars 2021Label:
Godz ov War ProductionsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Ils sont quatre pour foutre tout ce bordel, viennent tout droit de Pologne, ont formé ce groupe Witchfuck à haute teneur poétique en 2017.
Après un EP Disgusting rock ‘n’ roll sorti la même année sur lequel on a droit à une reprise pas piquée des vers de “Violence now !” (GG Allin & Antiseen), le groupe sort coup sur coup trois splits avec Culto Negro (2017 toujours, les quatre titres de ce split étant les mêmes que ceux de l’EP), puis avec Throneum, Necrosadist et Empheris (Night of terror en 2018, avec encore deux titres de l’EP), et enfin à nouveau avec Necrosadist (Blasphemous Hell’s legion en 2019, avec… deux nouveaux titres dis donc !).
Et c’est enfin en ce printemps 2021 qu’arrive ce premier full length Black blood baptism et douze nouveaux titres. Et à l’écoute de ces 37 minutes de baston générale, on sent que les musiciens ne sont pas des novices en matière de metal extreme : en effet, les CV respectifs de chaque member est déjà bien rempli : entre le batteur Michał « M.D. » Doliński (Goat Tyrant, Poisoned, Putrid Evil, Temple of Shades), le guitariste BeerTerror (ex-Vociferous, ex-Exhalation, ex-Offence), le chanteur Marek « Hellscreamaross » Krajcer (Beuthen, Exhalation, Offence, ex-Vociferous) et le bassiste Tomasz « Ziaro » Ziarko (Bullet Rage, Dysphoria, Planet Hell, ex-Embrional), il y a de quoi remplir quelques lignes pour cette chronique !
Et musicalement, ça tient plutôt bien la route !
On va se débarrasser tout de suite du premier constat : le genre black / thrash metal, surtout bien ancré dans la veine old school comme c’est le cas avec Witchfuck, ce n’est pas celui qui va nous apporter beaucoup de surprises. En même temps, ce n’est pas le style de musique qu’on révolutionne, sinon on ne serait plus dans le black / thrash metal !
Non, ici, on parle de black metal rapide, avec la noirceur et le blasphème en toile de fond. On se prend un méchant chant black un rien éraillé sur lequel un riffing rapide et très fluide fait office de thématique principale, avec une section rythmique en mode tachycardie quasiment en permanence.
Les mid tempos sont aussi présents mais sont souvent prétextes à nous recoller une accélération bien violente qui nous fait l’effet d’une grosse claque derrière la tête.
Les titres sont tous entre deux et quatre minutes, d’une grande intensité dévastatrice : seul le plus long “Pentagram in fire”, s’il reste bien rapide dans sa majorité, voit son intensité diminuer dans le dernier tiers et, contre toute attente, ne nous offrira pas un dernier blast des familles.
Et, intelligemment répartis en première et septième position, deux intros ambiantes aux synthés, limite industrielles, viennent apporter un peu de calme au milieu de ce tabassage incessant.
Entre Sarcoma Inc, Aura Noir, Darkthrone, Nifleheim ou Midnight, Witchfuck nous ressort la panoplie du bon black / thrash metalleux qui jure autant sur le côté evil que sur la vitesse !
Et quand en prime, on se prend pleine face une reprise de Behemoth (“Pure evil and hate”, initialement sur l’EP And the forests dream eternally de 1995) en fin d’album, on sent qu’on s’est pris un pur moment de dévastation bien nostalgique dans les oreilles !
Bref, une tuerie, qu’on vous dit !
Tracklist :
1. March of Doom (0:56)
2. Black Blood Baptism (3:12)
3. Unicestwienie (3:46)
4. Sulfur Goat (2:38)
5. The Horned Archangel (3:23)
6. Pentagram in Fire (5:17)
7. The Pagan Storm (1:08)
8. Hailing to the Stars (2:48)
9. Into the Fathomless (4:00)
10. Dar (3:36)
11. Sabbath of Unholy Lust (3:08)
12. Pure Evil And Hate (reprise Behemoth) (3:31)
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