Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 10/10

Quatrième album en cinq années depuis les débuts de Memoriam qui s’est à la base “formé en hommage au défunt batteur de Bolt Thrower Martin « Kiddie » Kearns selon le chanteur dans une interview en 2016.

Toujours emmené par l’inimitable vocaliste Karl Willetts (Troikadon, ex-Bolt Thrower) que je considère encore et toujours comme LA voix du death metal aux côtés de Martin Van Drunnen et John Tardy, par le bassiste Frank Healy (Sacrilege, ex-Benediction, ex-Napalm Death, ex-Cerebral Fix) et par le guitariste Scott Fairfax (Massacre, As the World Dies, Emotionless Fucking Scab, Hellfrost and Fire, ex-Cerebral Fix, ex-Exploder, ex-Anal Back Charge, ex-Life Denied) qui sont là depuis le début, le groupe s’est vu changer de batteur : Andrew Whale (Darkened, ex-Colostomy, ex-Bolt Thrower, ex-Drop Dead, ex-Urban Chaos) se voit remplacé derrière les fûts par Spikey T. Smith (Sacrilege, ex-Alternative Attack, ex-The More I See, ex-War Dance, ex-English Dogs, ex-Atwar, ex-Conflict, ex-Destroy Babylon, ex-Destroy DC, ex-HR of Bad Brains, ex-Jolt, ex-Morrissey, ex-Sundance, ex-The Damned, ex-The Motivators, mais aussi en live avec Killing Joke) qui joue dans Sacrilege avec le bassiste Frank Healy.

On ne va pas se mentir : Memoriam continue de faire du Memoriam, ce death metal inspiré des horreurs de la guerre avec tout la puissance qu’on a connu chez Bolt Thrower.
Personne ne s’en cache, ce groupe n’est ni plus ni moins que la continuité de l’oeuvre de l’ancien groupe de Karl Willetts et Memoriam, depuis quatre albums, nous offre des albums que les fans de Bolt Thrower n’osaient plus espérer depuis le split du groupe occasionné par le décès tragique de Martin Kearns à seulement 35 ans.

Et le groupe se complait à continuer à nous emmener dans son death metal de haute volée dans ce quatrième album To the End, regroupant neuf nouveaux titres massifs pour trois quarts d’heure d’une musique qui ne surprendra pas les fans sinon par la capacité du groupe à continuer à nous envoyer neuf titres toujours aussi passionnants et addictifs !
Toujours cette alternance de passages très lourds et plombés aux mid tempos assassins avec des passages plus rapides comme autant de rafales d’armes lourdes, capables de nous asséner des parties aux frontières du doom nous asphyxiant sans la moindre pitié et des sommets de brutalité nous donnant l’impression de nous faire mitrailler par des armes automatiques à la façon des AK-47…

C’est toujours avec cette assurance glaciale que Memoriam nous colle neuf bombes qui sont autant d’armes de destruction massive, à nouveau produite de main de maître par Russ Russell, qui avait déjà fait un travail de fou sur le précédent album Requiem for Mankind (2019).
Pour l’artwork, c’est pour la quatrième fois l’incontournable Dan Seagraves (également créateur des pochettes pour Benediction, Carnage, Dismember, Entombed, Morbid Angel, Pestilence, Seance, Suffocation, Vader…) qui s’y colle !

Plus directe que ce que proposait Bolt Thrower, la musique de Memoriam reste ancrée dans cet envie de perpétuer un death metal des plus crus, tout en puissance, avec ce groove de tous les instants, et capable de nous surprendre avec un on ne peut plus martial “Mass psychosis” qui pourrait bien devenir un hymne pour le groupe.

Bref, encore un album qui ne va pas calmer ma fan attitude vis-à-vis de Memoriam en général, et Karl Willetts en particulier…

Tracklist :

1. Onwards into Battle (4:50)
2. This War Is Won (4:42)
3. No Effect (4:46)
4. Failure to Comply (4:00)
5. Each Step (One Closer to the Grave) (4:48)
6. To the End (5:32)
7. Vacant Stare (5:30)
8. Mass Psychosis (4:28)
9. As My Heart Grows Cold (6:10)

Bandcamp
Facebook
Facebook 2
Site officiel
Instagram
Spotify
Twitter
Chronique Memoriam 1
Chronique Memoriam 2
Chronique Memoriam 3