Line-up sur cet Album
- Cederick Forsberg : Guitares, Choeurs
- Emil Westin Skogh : Guitares
- Marta Gabriel : Basse, Choeurs
- Karl Löfgren : Batterie
- Matias Palm : Chant
- Guest : Pancho Ireland - Guitares et chœurs sur 6.
Style:
Speed MetalDate de sortie:
15 septembre 2021Label:
Stormspell RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
A l’heure où commence à frétiller la sortie d’un nouvel album de Running Wild (“Blood on Blood” prévu pour le 29 octobre prochain), on ne peut qu’applaudir des deux fesses la sortie d’un nouvel album de Blazon Stone !
Tu penses bien qu’avec un nom pareil, on sait de suite où se situent les influences principales de cette formation suédoise toujours emmenée par l’indéboulonnable Cederick “Ced” Forsberg qui tenait le galion quasiment à lui tout seul avant de s’adjoindre comme membre permanent un guitariste dans un premier temps (son compère dans Rocka Rollas Emil Westin Skogh, arrivé dans Blazon Stone en 2018) et toujours entouré de différents chanteurs depuis le début.
C’est cette année que le line up s’étoffe : c’est ainsi que sont arrivés successivement le batteur Kalle Löfgren (ex-Burn the Plague, ex-Follow the Cipher, ex-Billion Dollar Babies, ex-Mary Fay), le chanteur Matias Palm (Domination Black, Heavy Metal Perse, Kirwes, Merging Flare, Night Crime, Guardians of Mankind, ex-Disease) et, s’il vous plait, la bassiste Marta Gabriel (Crystal Viper, Moon Chamber, ex-Börn Again, Marta Gabriel).
On ne va pas se refaire l’historique mais Blazon Stone est quand même le nom du sixième album de Running Wild et Ced n’a jamais démenti que la bande à Rock ‘n’ Rolf soit son influence principale ! Et quand on appelle son premier album “Return to Port Royal” ou un de ses EP “Ready for Boarding”, ceux qui ne voient pas de rapport devraient de suite commander un labrador chez leur ophtalmo le plus proche !
Si on considère le “Return to Port Royal : Definitive Edition” comme un album à part entière, ce “Damnation » est le septième de Blazon Stone. Pas mal pour une formation née en 2011 et qui a connu un an de break entre 2019 et 2020.
Et, quelque part, que le groupe évolue en quintet plutôt qu’en duo avec des guests aide bien niveau cohésion : bon, on ne va pas se mentir, musicalement, on a l’impression d’écouter un nouvel album de Running Wild. En ça, rien de nouveau pour Blazon Stone, l’amour pour Running Wild est assumé, revendiqué, enregistré ! On ne va pas y revenir une fois de plus. Si ce n’est que le chant diffère quelque peu de celui de Rolf Kasparek, on jurerait que ce “Damnation” se situe quelque part entre “Port Royal” (1988) et “Victory” (2000).
Rythmiques enlevées, chœurs guerriers, riffs rapides, refrains dignes des meilleures chansons à boire, guitaristes aux petits oignons… Blazon Stone, une fois de plus, nous fait la totale en nous récitant par cœur le manuel du petit Running Wild illustré. Certains crieront au plagiat mais bordel… on s’en fout ! Si le but était de nous faire passer un pur moment de speed “pirate” metal de 43 minutes réparties sur dix titres dont deux intros instrumentales, le pari est réussi !
Les fans de Running Wild vont apprécier, ceux de Blazon Stone aussi (‘manquerait plus qu’ils ne soient pas les mêmes…) et c’est bien là l’essentiel !
Pas indispensable, mais diablement bien foutu quand même !
Tracklist :
1. Damnation (Intro) (instrumental) (1:39)
2. Endless Fire of Hate (4:33)
3. Raiders of Jolly Roger (4:40)
4. Chainless Spirit (3:13)
5. Black Sails on the Horizon (5:12)
6. Wandering Souls (5:06)
7. Hell on Earth (4:37)
8. Bohemian Renegade (3:46)
9. 1671 (instrumental) (0:35)
10. Highland Outlaw (9:41)
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