Maussade – Insiipiiide
Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 6.5/10
« Avec un peu plus de chaleur dans le nihilisme, il me serait possible – en niant tout – de secouer mes doutes et d’en triompher. Mais je n’ai que le goût de la négation, je n’en ai pas la grâce. » Emil Cioran
FreeHowling – A Frightful Piece of Hate
Hauméa – Leaving
Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 8.5/10
« La musique c’est le complément de la parole, du bruit et du silence qui relie, notre corps et notre esprit conscient et inconscient, à tous les univers sensibles et insensibles, perceptibles et imperceptibles, finis et infinis. » Jean (Quan)Toba
Stinky – Of Lost Things
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 9/10
Stinky devient une valeur sûre de la scène hardcore française, le groupe qui monte et qui va encore franchir une marche avec Of lost Things, leur troisième album paru ce 12 juin, signé par M-Theory Audio.
Nos nantais étaient bien vénèr’ sur Against Wind and Tide et montaient encore d’un cran avec From dead-end Street taillé pour faire mal dans les pits. Aussi, à l’annonce de Of lost Things, trois possibilités s’offraient à nous : soit ils maintenaient dans cette veine avec des titres taillés pour la scène, soit ils montaient encore d’un cran et rangeaient Get the Shot dans la catégorie glam, soit ils changeaient de direction en conservant bien sûr une âme et une trame punk hardcore.
Conscience – In The Solace Of Harm’s Way
Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 7/10
« La conscience à l’âme est comme le miroir où quand on est trop laid on ne veut plus se voir. » Proverbe français
Qu’est-ce que la conscience?
Combien de fois cette question subsidiaire a été posée durant les cours de philosophie? J’en ai mangé de la conscience pendant mon année de terminale littéraire, en raison de huit heures de philosophie par semaine. De même que les groupes qui choisissent des noms étranges, je commence à m’en gaver jusqu’à me remplir le gosier en dépassant toute satiété. Mais j’étais loin de me douter que je tomberais sur un groupe qui porte le nom d’un des principes philosophiques et psychanalytiques les plus discutés depuis la nuit des temps. Appeler son groupe Conscience, il faut le faire parce que c’est un concept tellement vaste et tellement sujet à des interprétations que j’en viens à me dire que ce choix est tout, sauf judicieux. Après, je suis aussi conscient (nest-ce-pas?) qu’il y a parfois un fossé entre la volonté du groupe de faire passer des messages par son nom ou par ses créations. Combien de groupes ont un nom qui, avec le temps, n’a plus rien de cohérent avec ces concepts? Fleshgod Apocalypse en est un parfait exemple : passé du brutal death metal à un metal plus symphonique et plus esthétique dans son iconographie, vous vous apercevez très vite que le nom du groupe n’a plus rien de cohérent du tout avec l’évolution. Alors, bien avant de m’atteler à la chronique de l’album In the Solace of Harm’s Way (« dans le réconfort du mal » en anglais) de Conscience, j’ai mon Jiminy Cricket qui m’a susurré de manière tyrannique que je me posais trop de questions. Ou pas assez? Nous allons voir cela.
Purge of Sanity – Disruptif
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 8,5/10
De belles rencontres naissent parfois des réseaux sociaux et celle-ci en fait partie. C’est comme ça qu’au détour d’une conversation nait un très grand intérêt pour Purge of Sanity. Jeune formation nantaise créée en 2017, ils font paraitre cette année en autoprod leur premier EP quatre titres, Disruptif.
La première écoute fut…surprenante et bordel, le mot est faible. Purge of Sanity modernise son Metalcore en superposant plusieurs motifs plus ou moins attendus comme le clavier, fil rouge de cet EP. Aérien ou plus présent, il adoucit un passage ou empêche toute tentative de démarrage et de montée dans les tours. Il peut être mélancolique et prendre à contre-pied une voix rageuse et un tempo plus que musclé, comme dans « Cyc/One ».
Nemedian Chronicles – Nemedian Chronicles
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
“Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne
Ô mon paîs, ô Toulouse”
Au detour de conversations sur les réseaux sociaux, il arrive qu’on nous présente des groupes plutôt sympathiques à écouter qui sont autant de belles petites découvertes.
Mercyless – The Mother of all Plagues
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
ENFIN ! Le voilà enfin, ce nouvel album par l’un des maîtres du Death Metal en France ! C’est qu’il se sera fait attendre, ce nouveau méfait de Mercyless, “The Mother of all Plagues”, bien nommé en ces périodes troubles.
Dis donc, l’air de rien, Mercyless, c’est trente-trois ans de carrière, l’âge du Christ… Et depuis 1987, ce sont trois démos, cultes pour certaines, sept albums, deux lives, deux splits (l’un avec Crusher, l’autre avec Avulsed), deux compilations, du single et ce, malgré dix ans d’arrêt !
Down Trigger – Then The Chaos
Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 6/10
On peut dès fois sortir des sentiers battus.
Aujourd’hui on se lance dans la fusion. Le mélange des styles. C’est comme inventer une nouvelle recette avec des ingrédients nouveaux. On espère que la sauce prendra quand même.
Down Trigger est une formation du Val de l’Oise créée en 2016 et ayant sortie son premier album « Then The Choas » avec le label M&O Music. Musicalement très surprenant, le groupe vous donnera quand même quelques questions, car on ne peut qu’être interpellé par ce que nous dévoile Down Trigger.
Veine Morte – Coma
Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 8/10
Minimaliste ne veut pas dire inintéressant bien au contraire.
Nyghlfar, qui se trouve être aussi le leader de Nuit Macabre, nous apporte avec Veine Morte pour la seconde fois (le premier EP étant sorti en 2019) sa vision du DSBM.