Stupre – You Are Made For Me
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Stupre, ou le principe de la thermorégulation en période de canicule.
Parce qu’on se la coltine en ce moment, la vague de chaleur, et sévère : c’est bien simple, les mouches tombent comme des petits vieux !
Un vrai temps à acheter une maison en viager…
… ou à assécher une femme fontaine, au choix !
Hrothgar – First Blood
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 10/10
« Parmi les faibles, le plus fort est celui qui n’oublie pas sa faiblesse. » — Proverbe scandinave
Ciel bleu, océan chaud et températures proches d’une canicule sont les trois atouts de cette plage vendéenne en ce début juillet d’où a été rédigée cette chronique. First Blood, le premier EP des Montiliens de Hrothgar, est calé dans le lecteur MP3, et lorsque “Wrath of Odinson” débute, tout se métamorphose, à commencer par le ciel.
Kamizol-K – Awakening
Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 8/10
« La seule différence entre un fou rire et un rire fou, c’est la camisole ! » — Pierre Doris
Je suis à nouveau inondé d’un sentiment de nostalgie ce soir. Vous me direz, ça commence à faire beaucoup ! Mais quand on est attaché de près ou de loin à un groupe, parfois à cause d’un détail insignifiant et éphémère, que voulez-vous… « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » dit l’adage de Blaise Pascal. Conséquemment, le groupe Kamizol-K restera longtemps gravé en moi puisque j’ai eu l’honneur d’aider à l’organisation de leur premier concert !
Buy Jupiter – Eclipse
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 10 /10
Originaire de Lyon, Buy Jupiter se forme en 2012. Ce début juin voit la sortie d’Eclipse, signé par Apathia Record, dernier EP qui clôt la trilogie débutée en 2016 avec Departure, suivi l’année d’après par Crossworlds. Cette série de trois EP est tirée de la nouvelle d’Isaac Asimov, Buy Jupiter, publiée en 1958 et dans laquelle il est proposé aux terriens de louer Jupiter à des fins publicitaires contre l’approvisionnement de la Terre en énergie.
Magoyond – Kryptshow
Note du SoilChroniqueur (Jaymz) : 8/10
Laissez-moi vous présenter Magoyond et son monde délirant. Ces quatre jeunes gens sont français et ont créé leur univers il y a 10 ans déjà, mais personnellement, j’viens juste de les découvrir grâce à leur nouvel album, Kryptshow, à la suite d’une suggestion de Spotify. Cet album est seulement leur second après Pandemia en 2012.
Les quatre loustics évoluent dans un univers où les zombies ont contaminé la majeur partie de l’humanité, genre de World War Z à la française, avec une base empruntant tantôt au cabaret comme dans « Le Chapiteau des Supplices » ou encore « Le Magasin des Suicides », tantôt metal avec « L’Armée Damnée » et sa rythmique martiale (quelle fin de morceau avec l’orgue qui vient surenchérir sur le dernier couplet !) ou « Le Manoir de Zack Trash » et son riff mammouth qui devrait en faire headbanguer plus d’un… et que dire de ce « Syndrome » bien lourd avec ses chœurs d’opéra qui fonctionnent à merveille et cet exquis riff à la Disturbed.
Mechanical God Creation – The New Chapter
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 8/10
Formé en 2006 du côté de Milan, Mechanical God Creation sort rapidement une démo l’année suivante. Il faudra attendre 2010 pour voir et entendre leur premier album, Cell XIII, et trois nouvelles années pour le suivant, Artifact of Annihilation. Cette fin mars est édité leur troisième opus, The New Chapter signé par The Goatmancer Records.
Spheres – Iono
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 8,5/10
Jeune formation parisienne de 2018, Spheres nous propose Iono, leur premier album de metal prog.
Tout démarre doucement sur une intro gentillette semi-orientale avec une voix claire agréable, puis Jonathan prend tout ça à contre-pied en nous assenant un growl… disons… pas assez dégueulasse pour faire fuir la belle-mère mais assez pour effrayer la mémé, un growl contrôlé.
Griffon et Darkenhöld – Atra Musica (Split)
Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 9.75/10
« Si le Blason prouve la noblesse du nom que l’on porte, c’est la noblesse du cœur qui rend digne de le porter. » Stanislas Leszczynski, 1764
Je ne pouvais décemment pas passer à côté de cette annonce fracassante ! Deux groupes inestimables pour la scène française qui sortent un split, mon sang n’a fait qu’un tour ! J’ai déjà eu l’occasion de parler de la magie musicale de Darkenhöld, groupe devenu mythique de la scène folk black metal qui nous transcende par sa poésie et ses voyages dans les couloirs des temps anciens, né sous les cendres du groupe Artefact. Et Griffon, que je connais de manière plus sommaire au départ mais que la curiosité m’a poussé à découvrir, groupe existant depuis 2012 et originaire de Paris, évoluant dans un black metal plus froid mais toujours avec cette touche historique qui me fascine. Je n’ai pas envie de faire dans le tricotage littéraire donc passons tout de suite aux choses sérieuses ! Pas de fioriture !
Balls Out – Let me in (I know someone inside) ...
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Voici le premier album des Niçois de Balls Out, quatuor formé en 2016 et fort d’un EP de six titres Too big to handle en 2016. Et une chose est sûre, les gaillards s’y connaissent en bon vieux hard rock qui sent la sueur, l’huile de vidange et le whisky !
Ici, on parle d’influences assumées à chercher chez AC/DC, Motörhead, Rose Tattoo, Airbourne voire The Stooges.
Ohio Slamboys – Zombie Killing Process
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) :9/10
Imagine un monde où se répand un virus qui transforme des humains en mort-vivants. Une sorte de peste qui tue nos semblables et qui les font muter en macchabées qui veulent nous bouffer la tronche. Même l’armée n’y arrive plus, débordée par cet afflux massif de zombis affamés de chair humaine.
Comment va-t-on faire, bordel, pour se débarrasser de cette infâme vermine puante ?
Les Ohio Slamboys sont le dernier recours, les deux gars sont entraînés pour.
Leur méthode? »Just Explode The Head With Anything You Find”.