Karnysera – A l’Aube d’une Fin
Trois années se sont écoulées depuis la sortie du premier album « La voix du mal » qui avait fait bonne presse à l’époque avec son heavy, tendance dark, aux relents thrash et industriels. L’EP trois titres « Martyrs » l’an dernier confirmait cette tendance et donnait un avant-gout de ce qu’offre ce nouvel album « A l’aube d’une fin ».
Helioss – The Forthcomming Darkness
Il y a des groupes comme ça qui, entre deux sorties majeures d’une grosse écurie, arrivent à faire parler d’eux. Et Helioss, projet purement studio, non-signé, avait réussi, avec son premier EP « Confessions », à se creuser une petite place dans l’univers métallique. Comment ? En offrant une musique des plus épiques, alliée à un peu d’avant-gardisme et d’originalité – en insérant notamment des éléments Néoclassiques – tout en ayant une imagerie peu commune (et qui attire l’œil) dans le monde du Death/Black. Bonne nouvelle pour les nombreux qui avaient aimé le premier EP, Helioss revient, en cette année de fin du monde, avec son premier album « The Forthcomming Darkness ».
Simplixity – The Shed Skin Chapter
C’est certainement pour ça que Simplixity, j’aime.
Mind Split Effect – Introspection
« Introspection » est le nom du premier album de Mind Split Effect, réalisé « at home » avec les moyens du bord. « Introspection » est un album de Rock alternatif possédant un côté progressif. « Introspection » est surtout une œuvre personnelle et une invitation au voyage de l’esprit.
Hellixxir – Corrupted harmony
Note du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Le voilà enfin, le successeur d’un « War within » qui date déjà de 2007 et la voilà enfin, cette chronique tant attendue. Impossible de passer sous silence en début de chronique l’évènement dramatique de l’été dernier qui a vu le bassiste/chanteur Camille Marquet disparaître tragiquement dans un accident de la route: nous avons en effet perdu non seulement un artiste prometteur mais également un bon pote avec qui il était agréable de discuter et de boire une mousse lors d’un concert dans la région.
Öxxö Xööx – Rëvëürt
Je ne savais pas comment commencer cette chronique. Et comme nombre de chroniqueurs qui ne savent pas comment commencer une chronique, je l’ai commencée par « Je ne savais pas comment commencer cette chronique. ». Malin, hein ?
Il faut dire (notez la transition) que Öxxö Xööx ne joue pas une musique spécialement facile à aborder. Du Doom Metal avant-gardiste…
Echancrure – Paysage. Octobre.
Note de la soilchroniqueuse (Gwenn) : 5/10
One Man band. Un premier split est sorti peu avant en compagnie de la formation espagnole Atrabilis. S’il réside un concept parcourant les lignes sonores de « Paysage.Octobre. », c’est la recherche d’originalité. Il ne s’agirait pas ici de placer Echancrure dans sac similaire à celui qui rassemble ces musiciens seuls en recherche de sensations fortes, se sentant capables d’un coup, de révolutionner le monde de la musique à l’aide d’un Pc et d’un bon logiciel.
Slutbox – My Worst Friend
Note du Soilchroniqueur (Celtikwar): 6/10
Voici de quoi en surprendre plus d’un.
Slutbox est une formation française assez méconnue. Originaire de Metz, elle a quand même près de dix ans d’existence. Les frères Hartmann, fondateurs du combo, ont eu assez de mal à maintenir un lin up stable autour d’eux, ce qui est d’ailleurs le soucis de bon nombre de jeunes formations. Cependant depuis 2007 le groupe a l’air de s’être un peu stabilisé, ce qui lui a permis de composer quelques titres pour son premier album « Made In US » qui sortira bientôt.
Leaving Paris – New Days
Note de la Soilchroniqueuse (Son) : 7/10
A l’heure où il devient clairement obsolète pour la jeune génération de continuer sa collection si chèrement adulée de boitiers cristal avec livret 8 pages, bonus tracks et tout le toutim, c’est toujours un grand plaisir de recevoir un bon vieux skeud comme dans le temps qui transpire l’énergie et la sueur du groupe qui l’a concocté après moultes délibérations sur l’artwork et son contenu… d’autant plus que le groupe dont nous allons parler a lui même vidé ses poches tout seul comme un grand pour cela, respect et estime lui sont donc déjà attribués d’office… Trêves de blabla, car c’est bien beau d’avoir un objet physique dans les mains, encore faut il que les trippes qui s’y trouvent soient à la hauteur de nos attentes ! Mais au fait, qu’est ce que l’on attend ?
Anas Abid – A Neverending Pain Of A Betrayed Man
Note du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller) : 7,5 / 10
En guise d’introduction, préciser combien pondre un opus instrumental est un exercice unique et intrinsèquement périlleux en soi, ne parait pas être une réitération intempestive. Combien d’artistes se frottant à cet essai se sont brulés les ailes, comme l’antique Icare frôlant l’astre de lumière, à ne pas réussir à éviter les écueils nombreux de cette stylistique ? Les exemples non exhaustifs seraient légions. Les risques habituels telles les redondances cycliques, les décrochages de l’auditoire, l’absence d’un chant revenant vous accrocher quand votre oreille se fait plus discrète…