Line-up sur cet Album
- Abbath - Chant, Guitares, Basse
- Ukri Suvilehto – Batterie
- Mia Wallace – Basse sur 1, 2, 5 et 9
- Ole André Farstad – Guitares
Style:
Black MetalDate de sortie:
25 mars 2022Label:
Season of MistNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Mais c’est qu’il est réglé comme du papier à musique, notre Abbath !
Un album tous les trois ans avec “Abbath” (2016), puis “Outstrider” (2019), et voilà aujourd’hui ce “Dread river” : on prend de suite rendez-vous pour 2025 ?
C’est que le père Olve Eikemo au timbre aussi reconnaissable que son corpsepaint façon corbeau continue de nous la jouer très black metal avec tout ce qu’il faut de thrash et de heavy dans sa musique, et c’est avec le même line up que sort ce nouvel album.
Qu’on se le dise : “Outsrider” était brut de décoffrage ? Écoute celui-là !
Plus direct, plus cru, toujours ancré dans le Bathory de l’époque “Under the sign of the black mark” / “Blood fire death”, le grognon continue de vociférer ses lyrics à la façon d’un Quorthon survolté (pléonasme, à l’époque).
C’est clair, on se prend une belle dose de black metal très thrash (ou l’inverse, on ne va pas chipoter) mais les musiciens ne nous épargnent pas quelques petites surprises comme quelques petits sons bien hard rock (“Dream cull”), quelques petits retour de l’époque old-Immortal et pas mal de mélodies dans tout ce gloubiboulga de décibels ultra précis !
Après tout, une icône du black metal qui réussit dans sa musique à combiner Bathory, Venom ou Motörhead (jusque là, rien de nouveau) avec Black Sabbath, Kiss et la NWOBHM, c’est quand même très fort !
Neuf titres – sans compter le bonus sur l’édition limitée – pour autant de titres imparables façon TGV bourré de dynamite, à forte intensité et aux riffs implacables.
Parce que ce n’est pas à un mec comme Abbath à qui on va donner des leçons de metal, il sait comment mixer une foultitudes d’influences et de sonorités convenues pour en faire sa propre mixture, identifiable au premier riff et surtout à la première gueulante !
Tu pense, ce n’est pas à presque 50 balais que le gaillard va calmer ses pulsions musicalement dévastatrices, il ne manquerait plus que ça.
Aussi glacial qu’un iceberg qui s’écrase sur un paquebot, la musique du quatuor se montre une nouvelle chaotique à souhait, au point de se réapproprier un classique de Metallica (“Trapped under ice”, pas forcément le titre le plus évident des horsemen) pour le faire apparaitre dans une version beaucoup plus sombre et torturée.
Avec ce catalogue de titres taillés pour la scène, Abbath nous invite au headbanging les plus effrénés.
Après tant d’années passées dans Immortal, puis ce qu’il nous démontre depuis 2015 et la création de ce groupe, Olve Eikemo nous prouve avec cet album que, s’il n’a peut être pas totalement atteint le sommet de son art, il n’en est vraiment plus très loin !
(Bon, par contre, Season Of Mist, si tu nous avais aussi envoyé la reprise “Make my day” de Motörhead dans ton .zip, on n’aurait été tout aussi contents et ça ne t’aurait pas coûté plus cher.)
Tracklist :
1. Acid Haze (4:51)
2. Scarred Core (3:29)
3. Dream Cull (4:15)
4. Myrmidon (4:33)
5. The Deep Unbound (4:07)
6. Septentrion (4:28)
7. Trapped Under Ice (reprise Metallica) (3:59)
8. The Book of Breath (4:35)
9. Dread Reaver (4:44)
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Chronique “Abbath”
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