Line-up sur cet Album
- Alex Vasquez : basse
- Ray Jimenez : chant
- Matt Mendez : guitare
- John Matos : guitare
- Andres Hurtado : batterie
Style:
Death-Core TechniqueDate de sortie:
Octobre 2012Label:
Metal BladeNote du Soilchroniqueur (Arno): 7/10
Est-ce bien le moment pour écrire tout le mal que je pense de la vague death core qui n’en finit plus de déferler ? Qui nous assomme de ses rythmiques pataudes jouées sur des guitares à quatre cases ? Puis-je vraiment dire que c’est juste du crab core avec des vocaux gutturaux, sans intérêt ? Jusqu’à présent j’aurais pu sauf qu’entre temps, j’ai découvert les Américains d’Abiotic.
On retrouve dans Symbiosis, leur premier album, toutes les tares inhérentes au death core : des rythmiques syncopées, des arythmies, des contre-temps à foison. Les vocaux sont variés et évitent heureusement de sombrer dans les refrains mélodiques en chant clair, le truc le plus dégueulasse qui soit arrivé au métal ces dernières années. Par contre, Abiotic se démarque de la masse grâce à une technique vraiment très impressionnante qui rapproche le groupe de formations telles que Cynic ou Atheist en cent fois plus brutal (approximativement, je n’ai pas vraiment compté). À ce titre, je retiens particulièrement la performance démentielle du bassiste Alex Vasquez.
De plus, les Floridiens (cela explique tout) n’hésite pas à parsemer leurs compositions de passages free jazz, que ce soit sur les solos (« A Universal Plague ») ou au cours de plages instrumentales, récurrentes (« Hegira » en tête). Ce n’est certes pas très nouveau et de nombreux groupes de math core ont déjà ouvert la voie (Psyopus, The Dillinger Escape Plan, etc.) mais Abiotic le fait avec suffisamment de talent pour que le rendu soit intéressant. Si l’on ajoute quelques plans à la Cryptopsy période And Then You’ll Beg (« Hegira ») et une production en béton armé, impersonnelle mais efficace, on obtient avec Symbiosis un bon gros pavé qui fleure la migraine pour ceux qui voudront bosser les partitions.
De plus, les Floridiens (cela explique tout) n’hésite pas à parsemer leurs compositions de passages free jazz, que ce soit sur les solos (« A Universal Plague ») ou au cours de plages instrumentales, récurrentes (« Hegira » en tête). Ce n’est certes pas très nouveau et de nombreux groupes de math core ont déjà ouvert la voie (Psyopus, The Dillinger Escape Plan, etc.) mais Abiotic le fait avec suffisamment de talent pour que le rendu soit intéressant. Si l’on ajoute quelques plans à la Cryptopsy période And Then You’ll Beg (« Hegira ») et une production en béton armé, impersonnelle mais efficace, on obtient avec Symbiosis un bon gros pavé qui fleure la migraine pour ceux qui voudront bosser les partitions.
Je regrette juste le manque d’originalité du chant qui décline tous les registres avec aisance (hurlés, death, porcin, etc.) mais qui sonne trop appliqué à mon goût. D’ailleurs, tout le disque fait encore un peu trop scolaire même s’il est réalisé par des premiers de la classe.
Être anti Abiotic, ce n’est pas automatique.
- Myspace : https://myspace.com/abioticfl
Facebook : https://www.facebook.com/Abioticfl
1 : Metamorphilia
2 : Vermosapien
3 : A Universal Plague
4 : To Burgeon and Languish
5 : Hegira
6 : Conquest of Gliese
7 : The Singe
8 : Exitus
9 : Facades
10 : The Graze of Locusts
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