Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Celui-là, on ne l’attendait pas forcément ! Et pourtant, le groupe a dix ans de carrière et en dix ans, ils ont sorti un EP “Aborted from life” en 2013 et… ce premier album “The pleasure to kill and grind”. Autant dire qu’ils ont pris le temps de peaufiner et de bien travailler leurs compositions et, quelque part, à l’écoute des dix titres, ça s’entend.

D’un autre côté, les cinq membres du groupe font tous partie ou ont fait partie de groupes de death metal en Hollande, à commencer par les guitaristes Marc Ouwendijk et Peter Hagen toujours actifs le premier dans Condolence, le deuxième dans The Embodiment.

Abrupt Demise pratique un death metal bien brutal, d’une précision diabolique et d’une férocité de tous les instants. L’ombre de Vader, Cannibal Corpse, Vital Remains ou de leurs compatriotes de Sinister plane régulièrement tout au long des 40 minutes que dure ce véritable équarrissage sonore !

Du riff accordé très bas, un growl brutal à croiser entre George “Corpsegrinder” Fischer et Piotr Paweł « Peter » Wiwczarek, des riffs incisifs qui vous tranchent les membres telle une Husqvarna aiguisée comme une lame de rasoir, une basse claquante à souhait et un batteur qui frappe ses fûts comme si sa vie finissait comme dans une scénario de “Saw” s’il ralentissait un tantinet !

Voilà le programme de cet album de brutal death metal, qui ne révolutionne pas le genre mais est d’une monstrueuse efficacité. En plus, illustré par une pochette digne d’un album de Cannibal Corpse et signée Jeffrey Zornow, qui s’est déjà bien fait remarquer par ses artworks pour F.K.Ü., Gama Bomb ou Ex Dementia.

Une boucherie, qu’on vous dit !

Tracklist :

1. End of Life (3:24)
2. Abrupt Demise (3:55)
3. My Middle Name (4:11)
4. Cannibal (3:52)
5. Self Inflicted (3:14)
6. Human Mince (4:15)
7. Mutual Mutilation (3:44)
8. Machines of Blood (5:14)
9. Information Overload (3:33)
10. The Pleasure to Kill and Grind (4:55)

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