Acid Force – World Targets in Megadeaths

Le 3 novembre 2023 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Juraj Ondrejmiška – Basse
  • Andrej Petro – Chant, Guitares
  • Federico Petrík – Batterie
  • Erik Leško – Guitares

Style:

Thrash Metal

Date de sortie:

03 novembre 2023

Label:

Jawbreaker Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

 

Même s’il n’y avait aucun article dans Soil Chronicles concernant Acid Force, ça n’a pas empêché votre serviteur d’avoir repéré ce groupe de Banská Bystrica (Slovaquie) à la sortie de son deuxième album “Atrocity for the Lust” en 2017.
Je l’avoue, j’avais été séduit par la furie de ce jeune groupe de thrash metal que mon disquaire favori de l’époque m’avait présenté comme étant capable de te coller des mandales de pur thrash, évidemment old school, en intégrant de belle parties heavy dans sa mixture.
La preuve qu’il me connaissait bien – la couleur de ma carte bancaire également – c’est que je suis reparti avec le CD alors que j’étais venu à la base pour tout autre chose.
Bref, ce n’est pas qu’il aurait été capable de vendre des sachets de sable à un habitant du Sahara (quoique…) mais, pour le coup, il avait vu une nouvelle fois juste.

Alors imagine, lorsque le label Jawbreaker Records m’envoie les mp3 de ce “World Targets in Megadeaths”, je saute dessus direct sans faire passer l’album par la page Minitel 36-15 kinenveu que je suggère mensuellement à ma team.
NAN ! Je me le garde jalousement.
Au plus je partage le clip de “Praise the Atom” sur le groupe Facebook de Soil Chronicles qui, comme chacun le sait et y est déjà abonné, se trouve ici : https://www.facebook.com/groups/224012679491.

Bon, un coup d’œil sur l’artwork, typique de nombreux groupes de thrash metal signé par le toujours excellent Andrei Bouzikov (Warfect, Nervosa, Municipal Waste, Hyperia, Harlott…) qui nous colle en personnage principal une sorte de Vic Rattlehead du pauvre grimé en général d’armée assistant aux conséquences d’un appui intempestif sur quelques boutons rouges histoire de vivre en réel l’apocalypse cauchemardée par Sarah Connor dans “Terminator 2”.

Et c’est sur cette grande vision optimiste qu’on se met l’album dans les oreilles.
Et en effet, Acid Force confirme le bien que j’ai pu penser de l’album précédent et ce ne sont pas les changements de line up qui ont fait faiblir la musique du quatuor.
En effet, le bassiste / chanteur Teodor “Teo” Majerík (Faust) est parti, remplacé par Juraj Ondrejmiška (ex-Marturos) aux quatre cordes et c’est le jusqu’alors guitariste Andrej Petro qui s’assure le chant en plus d’être riffeur fou de la formation.
Et si ces petits bouleversements n’ont pas remis en question la musique toujours impitoyablement thrash du quatuor, il faut reconnaitre de sacrés progrès en matière tant de composition que d’exécution.
Principalement, ça défouraille sévère : la musique d’Acid Force va très vite, mais se permet des incursions dans le mélodique et le heavy de par des soli de pure beauté qui s’insère parfaitement dans l’ensemble, tout en gardant une énergie et une rage bien punk.
Bien sur, l’ombre de Megadeth n’est pas très loin mais ce serait réducteur de ne parler que de ça : entre la pochette de l’album et un titre qui s’appelle “Fast Friday” (intitulé qui fait de suite percuter sur “Good Mourning / Black Friday” de l’album “Peace sells… but who’s buying ?” de 1986, référence assumée ou pur hasard ?), il y a de quoi faire des raccourcis basiques mais ne tombons pas dans ce piège.
Non, Acid Force rappellera certainement aux plus nostalgiques de grandes heures du thrash metal qui n’hésiteront pas à classer cet album au milieu de ceux de Sacred Reich (comprendre : “Ignorance”), de l’Assassin de “The Upcoming Terror” ou du Ritual Carnage de “Every erve Alive”.
Autant dire que, qualitativement, la musique d’Acid Force nous propose du lourd. Les plus grosses armes de destruction massive ne sont pas celles de l’artwork mais bien les huit missiles que propose le groupe.

D’une technique sans faille, d’une fluidité remarquable, avec en prime une production bien puissante, cet album ne souffre d’aucune faiblesse : ça part de partout, ça s’enchaîne à vitesse grand V et ces 36 minutes de furie sonore sont autant d’invitations au headbanging.

Va pas falloir les louper, en album comme en live !

 

Tracklist :

1. Out of the Trench (4:07)
2. Preachers of Mayhem (4:36)
3. Fast Friday (3:52)
4. Rebirth of the Sun (5:45)
5. Praise the Atom (2:51)
6. Lightning Cops (4:36)
7. Beyond the Concrete Fields (5:05)
8. World Targets in Megadeaths (5:42)

 

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