Line-up sur cet Album
- Noktvrnal – Chant, guitares, basse, synthétiseur
- Vindur – Batterie
Style:
Black MetalDate de sortie:
10 février 2023Label:
Drakkar ProductionsNote du SoilChroniqueur (Seblack) : 8,5/10
Ad Omega est un duo composé de Noktvrnal (chant, guitares, basse, synthétiseurs) et de Vindur (batterie), la formation est originaire de Viterbe en Italie, un pays qui décidément regorge de formations black très différentes, plutôt undergrounds et souvent de qualité.
Ad Omega ne fait pas exception. Fondé en 2019, le groupe est relativement récent mais très actif avec déjà trois EP et un premier album sorti chez Narcoleptica Production.
Ce deuxième opus, lui, sort sur le label français Drakkar Productions qu’on ne devrait plus présenter tant il est depuis longtemps une des pierre angulaire de la scène Black.
Aphelic Ascent, puisque tel est le nom de ce deuxième full-lenght, ne fait pas dans la dentelle ou la demi mesure : riffs acérés, mélodies venimeuses parfois dissonantes, chant possédé, emballements furieux, notes discrètes de synthé…Nul doute, ce deuxième album d’Ad Omega a de sérieux arguments à faire valoir auprès des amateurs d’un Black Metal orthodoxe animé par un satanisme tout entier dévoué à la cause de la destruction.
Le son s’avère tout à fait à la hauteur et totalement pertinent pour ce type d’oeuvre empreinte de la noirceur la plus diabolique. Sans tourner autour du pot indéfiniment, le premier titre « Dysangelium » vous saute à la gorge et vous fait pleinement entrer dans cet univers infernal et chaotique. Chaque morceau est riche de multiples ambiances passant de mid tempo empoisonnés et inquiétants à des moments plus débridés. Seul l’interlude « Aphelion » constitue une petite respiration et encore…l’odeur du soufre n’est jamais très loin.
Contrairement à d’autres formations évoluant dans ce registre, Ad Omega privilégie l’efficacité plutôt que de trop longues digressions musicales : l’album est relativement ramassé, ni trop long, ni trop court et passe très bien ainsi, sans perdre l’attention de l’auditeur ou le laisser sur sa faim.
Musicalement, on est dans un registre croisant à la fois la tradition scandinave et une certaine modernité.
Comme indiqué dans le press kit, les fans de formations telles que Deathspell Omega, Svartidaudi ou Akhlys devraient effectivement apprécier cet album qui dégage cette aura de noirceur à la fois lourde et menaçante caractérisant les formations précédemment citées.
Finalement le principal handicap d’Ad Omega, et qui n’est pas une faiblesse, j’insiste, est peut-être d’évoluer dans un créneau où la concurrence est rude et le niveau assez élevé. Avec cet album, le duo italien a néanmoins tous les atouts en main pour faire sa place et on ne peut qu’espérer qu’il y parviendra.
Tracklist :
1. Dysangelium (05:27)
2. Profane Mystic Crown (05:24)
3. Solvet Cosmos in Favilla (05:37)
4. Aphelion (Interlude) (03:13)
5. Stellar Heritage (05:06)
6. The Bitterest Heart (07;19)
7. Triumph of Void (04:48)
8. Cosmic Demise (06:41)
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