Line-up sur cet Album
Mike Cortes - Batterie / Derek Jones - Guitares, Chant / Tristan Hernandez - Basse / Jesse Lopez - Guitares.
Style:
Thrash metalDate de sortie:
30 octobre 2015Label:
Dead Center ProductionsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Tu sais mec, t’as des groupes, comme ça, que rien qu’à lire le nom, tu sais déjà à qui tu as affaire.
C’est vrai, après Kreator, Annihilator, Tormentor, CaféStentor ou autre Taistoitastor, tu sais déjà que tu vas avoir droit à ton 666.666e groupe de thrash old school !
Alors se dire que la musique du groupe est aussi originale que peut l’indiquer son patronyme, t’as vite compris… hein mec, tu vois c’que j’veux dire !
Alors oui, inutile de tourner autour du pot : oui, Aggravator fait du thrash tel qu’on en entendait par camions entiers il y a trente années de ça… et par convois complets ces dix dernières années.
On ne va pas se mentir, ce n’est pas Aggravator qui va chercher un tant soit peu à se démarquer des productions actuelles du genre.
Ce qu’on peut leur laisser, c’est que leurs gammes, ils les récitent plutôt très bien.
On a grosso modo affaire à un énième clone de Destruction qui fricoterait avec Kreator pour accoucher d’un nouveau Legion Of The Damned.
Rien de trop original à l’horizon, on ne va pas tortiller du fion pour chier droit !
Un bon vieux thrash à l’Allemande, quoi !
Formé en 2008, le groupe nous sort une demo en 2010, un EP « Age of combat » en 2012, et enfin ce premier véritable album en mai 2014 chez Mulligore Productions avant de se voir ressortir chez Dead Center Productions en octobre dernier.
On va quand même noter que le groupe ne vient pas du même pays que Marcel Schirmer (Schmier, de Destruction, pour ceux qui ont du mal à suivre), mais bien de San Antonio, au Texas, contrée qui ne nous a pas habitués à nous sortir des groupes au son si… euh… Européen.
Malgré tout, Aggravator fait le métier. Les quatre cow-boys ne font absolument pas dans l’originalité mais ce qu’ils font, ils le font bien. Ca décape de la première à la dernière minute et la mélodie n’est pas en reste, comme le prouvent les soli sur quasiment chaque morceau.
D’une dominante speed, l’album passe comme une lettre à la poste : à peine moins d’une demi heure de riffs assassins sur une rythmique qui cavale quasiment en non stop, avec un chant rageur à croiser entre Mille Petrozza et … Schmier.
Hormis l’instrumental à la basse « Aestus Mortis » (clin d’œil à Cliff Burton ?), les compositions se situent autour des trois minutes et ne s’embarrassent pas du superflu !
Et le mieux dans l’histoire, c’est qu’Aggravator arrive à nous coller entre les gencives quelques petits brûlots bien sévères comme « Social unrest », « Born in uniform », « Fatalist » ou le final « Frozen atrocities ».
Malgré tout, l’album souffre un rien d’un manque de variation pour être un poil trop homogène et, quelque part, les 29 minutes de « Populace destructor » sont amplement suffisantes, d’autant que certains morceaux donnent une sacrée impression de déjà entendu.
Malgré tout, le son est excellent et laisse la place à chaque instrument (ce son de basse sur « Born in uniform »…) de s’exprimer.
Bon album sans plus, à classer malgré tout entre le précédent et le prochain.
Tracklist :
1. Born in Uniform (3:03)
2. Fleshwork (3:40)
3. Social Unrest (3:01)
4. Aestus Mortis (1:07)
5. Fatalist (2:39)
6. Populace Destructor (3:53)
7. Industrial Conflicts (3:08)
8. Unparalleled Cruelty (3:06)
9. Isolated Despair (3:09)
10. Frozen Atrocities (2:40)
Myspace : http://myspace.com/aggravator
Facebook : https://www.facebook.com/aggravatorthrashmetal
BandCamp : http://aggravator.bandcamp.com/album/populace-destructor-3
ReverbNation : https://www.reverbnation.com/aggravator
Youtube : http://www.youtube.com/user/Aggravatorthrash
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