Line-up sur cet Album
Daniel Villaseñor - Basse Miguel Coello - Lead guitares, backing vocals Samuel G San José - Chant Eduardo Chamón - Guitares, backing vocals Chus Maestro – Batterie
Style:
Speed / Power / Thrash old scouuuuuuuuul !Date de sortie:
12 mars 2012Label:
Auto ProductionNote du Soichroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Décidément, le même jour, je me retrouve avec deux albums de thrash old school venus tout droit d’Espagne.
En effet, après l’excellent « King of Hell » de Roar, (Chroniqué ici) me voilà avec le « Eternal Foe » des tout aussi Madrilènes Agresiva.
Dire qu’il y a encore une semaine, j’étais persuadé que Madrid se cantonnait à Santiago Bernabeu, aux frasques du Special One et du melon surdimensionné de CR7.
Comme quoi !
Agresiva donc, groupe formé en 2008, arrive avec ce premier album autoproduit qui fait suite à leur demo de 2010 « Sent to war », demo dont « The end of the game » et « Sent to war » se retrouvent sur l’album.
Sorte de Cauldron survitaminé, Agresiva est un concentré de speed metal aux limites du thrash, avec une orientation résolument old school, puisant eux aussi leurs influences chez les grands anciens.
Pour une comparaison un tant soit peu correcte, on peut les assimiler à Katana dans l’esprit, avec un gros côté Vicious Rumors. Mais attention, ce « Eternal foe » n’est pas qu’une régurgitation de ces influences, loin de là : pour un premier album et seulement quatre années d’existence, ils ont su s’en démarquer quelque peu pour offrir une première production somme toute assez personnelle même si on ne pourra pas ne pas les comparer à ces groupes.
Preuve du potentiel du groupe, les critiques lors de leurs passages live ont été pour le moins positives : on a pu les voir tour à tour jouer avec des groupes comme Blitzkrieg, Brocas Helm ou Evile lors du Pounding Metal Fest.
En effet, on a tour à tour droit à des brulôts thrash old school comme lors d’un « The glorious revolution » et de ses accélérations brutales ; du heavy metal tout ce qu’il y a de plus classique tendance NWOBHM avec un « The end of the game » faisant penser à un compromis entre MaineeAxe et Evil – le groupe danois qui a sorti « Evil’s message » en 1984 – ; quelques touches progressives sur « Sent to war » et ses breaks bien sentis agrémentés de petits solis pas désagréables ou sur le long « Betrayed » et surtout de grosses influences à chercher du côté du power metal américain comme sur les irrésistibles « Eternal foe », « If » ou « Pale horse ».
Le timbre de Samuel G San José est à rapprocher d’un Steve Grimmett lorsqu’il officiait dans Grim Reaper ou même dans « In search of sanity » de Onslaught.
Les titres tournent majoritairement autour des cinq minutes sans avoir de sensations rébarbatives, et l’album est suffisamment varié – sauf au niveau d’un chant qu’on trouvera un tantinet monocorde sur la longueur – pour que l’auditeur n’en vienne pas à décrocher.
Ce n’est certes pas l’album du siècle mais les adorateurs des styles précités y trouveront leur compte.
Sympathique découverte.
Tracklist :
1. Nocturnia
2. Pale Horse (Red D’eath)
3. Hell Town
4. The Glorious Revolution
5. The End of the Game
6. Eternal Foe
7. Sent to War
8. If
9. Betrayed
Myspace : http://www.myspace.com/agresivametal
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Youtube : http://www.youtube.com/user/AGRESIVAMETALBAND
ReverbNation : http://www.reverbnation.com/agresiva
« The glorious revolution » : http://www.youtube.com/watch?v=zwfTBtOsb-k
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