Line-up sur cet Album
Pasi "Ruoja" Koskinen : Chant, Guitare, Claviers Vesa "Kalmos" Wahlroos : Guitare, Choeurs Juha "Tohtori Kuolio" Harju : Basse, Choeurs Jane "Raajat" Immonen : Claviers Tommi "Malakias IV" Lillman : Batterie
Style:
Black metal accoustiqueDate de sortie:
2009Label:
Spikefarm RecordsJamais l’intro d’un scud n’aura été si réaliste. Une chasse d’eau tirée !!!
Désolé pour Spikefarm Records, d’autant plus que celui-ci fait l’effort de presser des promos physiques diffusés par les sociétés de promotions; mais un chroniqueur objectif et avec des « C……s » n’est pas là pour caresser dans le sens du poil. Cela passe ou cela casse, mais par correction envers ses lecteurs, le reviewer se doit d’être impartial quand à son ressenti. Pour les louanges à tout crins, vous pouvez toujours vous tourner vers les sites internet des labels, ceux des groupes, leurs myspace ; ou certains autres webzines un tant soi peu « sarkozysés ».
Donc, tous les six mois en moyenne, votre serviteur reçoit une daube atomique. Les dernières que j’ai en mémoire sur les dix-huit derniers mois : This Is Hell/Misfortunes ou, Dantesco /Pagano en 2008, et Nine Pound Hammer/Sex Drugs and Bill Monroe pour le premier semestre 2009. Cela touche à tous les styles comme vous le voyez, du hardcore, à la country en passant dans ces exemples par le doom. Pas un genre, ni un label qui ne soit épargné.
Habituellement, ces galettes n’ont été ni demandé, ni souhaité, et font souvent partie d’un package. Ce qui est surprenant ici, est plutôt, que cela ne vient pas d’un groupe néophyte, mais d’une pointure bien établie. Car, Ajattara étant un sacré groupe délivrant un Black foncièrement appréciable depuis le « Kuolema » divin de 2003 -et ce malgré les changements récurrents dans le line-up où ils doivent en être à soixante dix mecs derrière les futs-, je me suis proposé à chroniquer cet opus… Ah, ce Noitumaa est acoustique ??? Du black acoustique, la démarche est osée mais pourquoi pas.
Et bien, Putoan…(AHAHAHA), j’aurai mieux fait de m’abstenir. Bien trop en avance pour le commun des mortels dont je fais partie, et totalement incapable de saisir l’unicité et l’appréciation profonde de cet opus ; les intellos, les torturés du bulbe cherchant irrémédiablement le métaphysique pourquoi du comment, y trouveront toutes sortes de démarches avant-gardistes, expérimentales, atmo-ambiantes, créatrices, originales, hors sentiers battus…Etc. Il n’empêche que pour mes vieilles cages à miel, cela tient du bœuf metal tribal improvisé autour d’un feu de joie à douze grammes et après quelques cigarettes qui font rire (enfin plutôt pleurer). Itératif, primitif, vomitif ; du Manu Chao sous mescaline en pleine orgie amazonienne. Cela me ferait aussi penser à la scène culte du film « Calvaire », revisitée par les frères Coen, et dont la bande son aurait été confiée au frère autiste des Virgin Prunes qui assurait les premières parties du groupe légendaire lançant des tètes de cochons décapitées dans la fosse sur ses fans.
Cela fait gueuler mon chien et fuir le restant de la famille, dont mes deux ainés pourtant métaleux et chevelus. En fait, seul la tite de 6 ans saute en tous sens à l’écoute des deux uniques titres écoutables et appréciables par là-même: « Massat » et « Mitä kuolema parantaa? » (Traduction en français littéraire : mets ta quenelle parentale ?). Autrement, un peu de guimbarde qui devait trainer dans le coin, une poêle à frire sur laquelle on tape en guise de batterie, et des lignes de basses mises en avant vu qu’elles sont seules. Des beuglements ridicules, des craillements de sorcières ineffables, des miaulements insipides et des rires… Heureusement le ridicule ne tue pas. Car après un mois d’écoutes forcées à essayer de saisir le pourquoi, le message caché, la trame de cette galette, mes os seraient blanchis depuis longtemps.
Allez ma “Keukhot”, ”Massat” vite dans le cabinet. Car au final, il faut juste être ou « surburné », ou « j’menfoutiste » pour oser sortir une bouse pareille. N’ayant aucune envie de m’étendre plus et d’assassiner un combo que j’adore; disons que cet opus est le joker de leur discographie, concocté juste pour « faire chier le monde ». Mission accomplie puisque ce Noitumaa, pourra se targuer d’être la source du « Chiasse Metal » -en tant qu’ étron putride originel-.
Site Internet : http://www.ajattara.fi/
Myspace : http://www.myspace.com/ajattaraMetalPsychoKiller
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