Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

J’ai clairement le sentiment qu’il y a un gros renouveau du black metal du côté des Amériques, surtout dans une veine atmosphérique / ésotérique / « cascadian » et le quatuor d’Alda y contribue de la plus belle des manières.

Si le squelette de la pochette pourrait rappeler une version colorisée de « Hvis lyset tar oss« , les points de repères concernant Alda sont davantage à rechercher du côté de Agalloch, Wolves in the Throne Room ou Drudkh que de Burzum et la scène norvégienne.

Etant face à des musiciens (et musiciennes) aguerris, cela se ressentant dans la variété des instruments utilisés et la technicité avec laquelle ils sont employés, « A Distant Fire » se vit et s’écoute comme une œuvre pleine d’où aucun morceau ne sort du lot mais où tous s’inscrivent dans une logique faisant une globalité porteuse de sens, et de sensation.

Ne connaissant pas les trois disques précédents, je ne saurais dire si celui-ci est supérieur ou inférieur aux autres, il reste que sa qualité est indéniable et que le plaisir auditif qu’il procure s’étend bien au-delà de sa simple écoute. On s’imagine facilement contempler une forêt bercée par les vents d’automne, marcher le long d’un ruisseau clair sur un sol moussu et odorant. Il y a de la sève dans ces notes boisées…

Tracklist :

1. First Light (3:18)
2. Stonebreaker (8:28)
3. Drawn Astray (10:19)
4. Forlorn Peaks (9:40)
5. Loo-Wit (2:11)
6. A Distant Fire (16:37)

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