Line-up sur cet Album
Keri Kelli - Guitare Eric Singer - Batterie Chuck Garrick - Basse Damon Johnson - Guitare Alice Cooper - Chant
Style:
Classic hard rock divinDate de sortie:
29 juillet 2008Label:
SPV RecordsMaintenant que les choses sont claires, passons au contenu de cet Along Came the Spider. D’abord, plantons un peu le décor. Les 11 titres racontent l’histoire de Spider, un serial killer, à la fois fasciné et horrifié par tout ce qui touche au monde des araignées. Avec un objectif morbide de reconstituer une sorte d’araignée humaine, il se met à tuer afin de récupérer quelques membres bien poilus (sympa pour les nénettes qui venaient de s’épiler). Sauf qu’au moment de tuer sa dernière victime, il en tombe amoureux, et ne peut donc arriver à ses fins. On reconnaît bien l
à le style Cooper, avec dans sa musette de l’amour, de la mort, du psychédélique, de l’absurde, du sadomasochisme, etc.Jusqu’au point d’évoquer un côté schizophrène, quand l’auteur de l’histoire se fond dans le personnage principal. Alice Cooper EST Spider, et le morceau Catch me if you can ne nous laisse aucun doute, Dr Jeckill est bien parmi nous. Un rock bien épuré, un refrain accrocheur, des ambiances mystiques bien placées, bref, un classique made in Alice en puissance. Et ce n’est pas le bon gros morceau Vengeance is Mine qui viendra contredire ca. Appuyé par un Slash (Gun’s & Roses) déchainé, Alice montre une fois de plus que presque 40 ans après ses débuts, la patate est encore la. Certes, il n’y a aucune nouveauté (mise à part l’interlude presque electro à mi parcours), et on s’en doutait par avance, Alice fait du Alice. En même temps, si ce n’était pas le cas, on le lui reprocherait grandement, alors… (In Touch With) Your Feminine Side suit dans la même lignée, du pur hard rock bien rythmé qui donne vraiment envie de chanter…On a peine à croire que c’est un psychopathe qui fredonne cette douce mélodie. Alors forcement, quand on entend la ballade Killed by love, aux inspirations fortement Beatliennes, on est désagréablement surpris. C’est bateau, c’est gnangnan… replacé dans le contexte de l’album, ce morceau a peut être sa place. Mais à en croire d’autres chroniqueurs, ce ne sera pas
un moindre anachronisme j’ai presque envie de dire.En résumé, oui, c’est possible de faire une chronique avec 4 morceaux, un cd promo qui est sensé représenter au mieux l’album. Je n’ai pas parlé de la prod qui est vraiment nickel, très agréable, très légère paradoxalement à la musique du Maitre. Et quand on bosse avec des mecs comme Danny Saber, Greg Hampton ou encore Ozzy Osbourne (apparition à l’harmonica sur Wake the Dead), le résultat est forcement au niveau auquel on l’attend. Un skeud de plus dans la grande histoire d’Alice Cooper. Pas le meilleur, mais pas le pire non plus…
Son
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