Note du Soilchroniqueur (Celtikwar): 7,5/10

La vie est dure, tout est contre nous. On ne compte plus les attaques, les guerres, les famines, la misère que l’on voit autour de nous…. La soif, même… Que de dangers dans ce bas monde.

Mais bon, il en faut peu pour être heureux, il faut se satisfaire du nécessaire. Une bonne bière fraîche et du Rock Dur, que nous prodigue la nature. Depuis maintenant plus de dix ans, les chiens américains ne sont que les meilleurs médicaments existants sur le marché. Du bon gros Hard Rock festif qui fait du bien par là où il passe, et si t’aimes pas, bein écoute pas!

Leur premier opus « Last of a Dying Breed  » publié en 2000 reste dans l’ombre, c’est avec le philosophique « Six Pack – Songs About Drinkin and Fuckin  » qu’American Dog passe sur le devant de la scène, il faut dire qu’avec un tel titre, il y avait de fortes chances d’attirer du monde. Mais il fallait oser, le faire , car ce type d’humour, soit il passe et on n’adhère à sang pour sang, soit çà casse et s’en était fini pour eux. Continuant d’enchaîner les filles, les bières et les tournées, les trois gaillards trouvent quand même du temps pour écrire quelques nouveautés. Il faut dire qu’à l’image de Motörhead, American Dog passe peu de temps au studio pour l’enregistrement d’un disque. Le tout dernier opus en date « Poison Smile » est quand même le septième album de la formation, toujours sous le label Bad Reputation, en même temps aucun autre ne conviendrait , rien que de nom, si bien à la formation.

Que dire alors des onze titres de ce « Poison Smile », disons que comme leurs prédécesseurs, ils sont enregistrés de la façon la plus simple qui soit, directs, rentre-dedans et efficaces à souhait. A force de sillonner le monde et au fur et à mesure des tournées les zicos ont bien compris ce qui marchait le mieux pour la scène, et à l’image d’un Nashville Pussy , American Dog se concentre uniquement sur ce qui plaira aux fans, pas besoin du reste.

Un album qui a quand même quelques belles pépites de hard Rock, le teigneux « Evil Dog » en ouverture qui nous met dans le bain de la plus belle manière qui soit, en poussant dedans à grands coups de latte. Avec encore un « Old Dog New Tricks » à la basse plus groovy, et en plus un bon petit  » Can Your Pussy Do The Dog » entraînant comme tout. Du bon hard rock voilà ce que détient « Poison Smile » : rien de plus rien de moins,même « 2012 A.d » un instrumental qui change un peu et se démarque du reste, trouve quand même sa place au milieu de ces titres sentant la bière et l’huile de bécane, il faut dire qu’il s’agit simplement d’un solo de deux minutes , qui devrait permettre au public de taper dans ces mains en acclamant les clébards.

Oui un album simple comme « Poison Smile » nous fait plaisir, et rend heureux. Il faut se satisfaire du nécessaire, pas besoin d’arrangements ou de surproduction inutile. Puis jouer avec son chien n’est pas un des plus grands plaisirs pour un enfant, courir avec lui, lui faire rapporter une balle, le caresser. Que du Bonheur.

Mais entre American Dog et nous c’est pareil, main en l’air on hurle son nom pour qu’ils reviennent nous apporter une dernière chanson, on court pour être au premier rang, et pour se servir une bière. On a juste un peu grandi mais on fait la même chose en écoutant nos clébards.

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Devil Dog
Just Like Charlie Sheen
Old Dog, New Tricks
The Real Nitty Gritty
2012 A.D.
Poison Smile
Lust And Greed
Bathroom Romance
Splinterin’ Sally
Off The Chain
Can Your Pussy Do The Dog ?