Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 9.5/10

Lorsque le mot Amorphis est évoqué, c’est la personnification même de la splendeur des belles mélodies qui me vient à l’esprit. Le quintette finlandais fait partie des rares groupes qui ne m’ont jamais déçus et que j’ai aimé chaque album de leur discographie. Et croyez-moi, c’est loin d’être terminé, puisque ce nouveau chef d’œuvre est à la hauteur de mes attentes et sans aucun doute celui des fans aussi (permettez-moi de parler au nom des autres, mais certaines choses ne peuvent qu’être universelles).

D’ailleurs, vous n’avez qu’à lancer la playlist et vous verrez, les dix premières secondes pianotées d’ « Under The Red Cloud » suffiront à vous charmer et vous convaincre et vous convaincre quant à la suite. La quintessence magique et la marque de fabrique unique d’Amorphis se ressentent et s’entendent dans chaque morceau.
On retrouve les sonorités classiques du death mélo, teinté d’éléments folk comme « Tree Of Ages », ou encore une flûte assurera ce pont de l’excellent « The Four Wise Ones », qui d’ailleurs me rappelle beaucoup Insomnium !

Comme dans chaque album, on y trouve des morceaux aux riffs orientaux (indiens même). L’exemple parfait étant « Death Of King » au refrain mystique joué au sitar avec un côté un peu electro, « The Skull » avec son magnifique pont, le meilleur de tout l’opus ! Sur ces titres, des invités spéciaux : Chrigel Glanzmann (Eluveitie) à la  flute  lors des couplets et Martin Lopez  (ex-Opeth) qui assurera les percussions, peu communes chez Amorphis, comme on peut le noter dans le refrain. Dans le même style orientalisant, ces « Enemy At The Gates » et « White Nigth » (en duo avec une voix féminine dont on ignore l’identité) dans le mid-tempo avec un aspect plutôt progressif.

Ce qu’a réussi à faire Amorphis, une fois de plus, c’est de veiller intelligemment à ce chaque titre contienne LES riffs, LES soli ou LES couplets qui raisonneront et perdureront dans votre tête après même une seule écoute. Voilà la définition du génie d’un Death mélodique atypique ! Cette symbiose magique du mélange entre chant clair et guttural grave et imposant vous fera vibrer, le tout sans oublier ces soli et ces ponts méticuleusement soignés qui vous feront voyager, ensemble consolidé grâce à la fusion d’un clavier enchantée et des notes de guitares splendides.

Mon titre préféré : comme d’habitude aucun mais TOUS sans exception, bien que j’ai une très légère préférence pour « Dark Path », « Under The Red Cloud » et « Bad Blood » ainsi que le titre bonus « Winter’s Sleep ». Le seul qui serait peut-être le maillon faible, c’est « Sacrifice », du déjà vu dans la discographie même d’Amorphis.

Néanmoins ce douzième opus « Under The Red Cloud » est très proche du style de son prédécesseur « Circle » (2013) et de « Skyforger » (2009), bien qu’à dominance plutôt orientale. Vivement une tournée en tête d’affiche (qui n’est pas encore annoncée), ce qui ne les privera pas d’ouvrir pour Nightwish !

Cet album ira, bien évidemment, tout droit dans mon top 10 des albums de l’année.
On ne se lassera jamais d’Amorphis, c’est toujours une valeur sûre pour les fans de ce genre ! Longue vie à eux pourvu qu’ils nous sortent toujours des albums aussi parfaits.

Tracklist :

01. Under The Red Cloud
02. The Four Wise Ones
03. Bad Blood
04. The Skull
05. Death Of A King
06. Sacrifice
07. Dark Path
08. Enemy At The Gates
09. Tree Of Ages
10. White Night
11. Come The Spring (bonus Track)
12. Winter’s Sleep (bonus Track)

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Site Officiel : http://www.amorphis.net/