Line-up sur cet Album
- Marco Martins – Guitare
- João Jacinto – Basse
- Calin Paraschiv - Chant, Guitare
- Tiago Correia – Batterie
- Guests: Ricky Myers – Chant sur 8 / Angel Ochoa – Chant sur 5 / Wilson Ng – Guitare sur 3
Style:
Slam / Brutal Death MetalDate de sortie:
15 avril 2022Label:
Miasma RecordsNote du SoilChroniqueur (Antirouille): 8,5/10
Actif sur la scène portugaise depuis 2013, Analepsy n’a sorti qu’un EP, une apparition sur un split avec Kraanium (leur jumeau norvégien) et un album.
Cette mi-avril voit l’arrivée du deuxième, Quiescence, signé par Miasma Records.
Analepsy, c’est trois musiciens aguerris, figures de la scène brutal / slam metal. Les portugais Marco Martins à la guitare et João Jacinto à la basse se sont adjoints le Roumain Calin Paraschiv aux growls. Pour la batterie, il ont fait appel comme d’habitude aux services de leur compatriote Tiago Correia.
En seulement un EP et un album, ils se sont forgés une réputation telle qu’ils ont choppé dans leur filets des invités des quatre coins du globe.
Le Hongkongais Wilson Ng joue de la guitare sur “Elapsing Permanence”, l’Américain Angel Ochoa pousse la gueulante sur “Stretched and Devoured” et l’actuel frontman de Suffocation, Ricky Myers, growl sur “Spasmodic Dissonance”.
Du brutal slam, tu vas en bouffer une grosse demi-heure, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils maîtrisent le sujet.
“Locus of Dawning » ouvre sur des riffs et des « mélodies » old school made in US et sera la vitrine de ce que Quiescence sera fait.
Tiago va te matraquer le crâne à grands coups de double grosse caisse, puis tu seras étouffé par des breaks limite angoissants, appuyés par une basse ronronnante. En gros, les titres ne sont qu’alternance de sections rapides à t’en décrocher une larme et de parties doomiesques à te filer des crampes au bide.
La voix est crasseuse, abjecte comme l’exige le registre, passant d’un growl profond à un pig squeal odieux, et ce ne sont ni Ricky Myers ou Angel Ochoa qui vont adoucir le truc, bien au contraire.
C’est crade, ça tabasse, ça étouffe et tout ça dans les règles, en plus d’être carré, propre, pro.
Quiescence marque le retour d’Analepsy sur le devant de la scène brutal /slam portugaise. Il serait temps, avec un tel album, de songer à sortir des frontières.
Tracklist :
1. Locus of Dawning (04:51)
2. Impending Subversion (03:30)
3. Elapsing Permanence (03:10)
4. Accretion Collision (03:21)
5. Stretched and Devoured (04:39)
6. Converse Condition (03:19)
7. Fractured Continuum (03:12)
8. Spasmodic Dissonance (03:17)
9. Edge of Chaos (04:40)
10. Quiescence (03:35)
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