Note du SoilChroniqueur (Arno) : 5,5/10

S’il y a une chose que l’on ne pourra pas me reprocher, c’est de ne pas être persévérant. En effet, avec The Light of September, il s’agit du troisième album (sur les sept que compte la discographie) d’An Autumn for crippled Children que je me cogne. Il faut dire que je reste encore sur l’excellent souvenir que m’avait laissé Lost en 2010, en dépit d’avoir copieusement déchanté avec Eternal en 2016. Et il va bien falloir que je me fasse une raison, les Hollandais ont trouvé leurs repères dans ce style Black Shoegaze : il n’y a sans doute aucune chance pour qu’ils fassent un jour machine arrière.

Mais le problème majeur, ce n’est pas tant qu’ils aient fait ce choix car je sais l’apprécier chez d’autres formations. Là, c’est juste que je trouve que le mélange entre le chant Black extrême sous-mixé et la musique qui, par bien des aspects, renvoie directement aux années 80 (à ce titre l’ouverture de l’album sonne comme les Cure), ne fonctionne pas vraiment. C’est comme si quelqu’un m’aboyait des petites douceurs dans les oreilles : cela part d’un bon sentiment mais ça agace également très vite, l’agacement étant donc trop rapidement présent quant on sait que le disque dure une quarantaine de minutes.

Pour ma part, c’est trop et ne saurais en supporter davantage. C’est certainement la dernière fois que je prête une oreille à An Autumn for crippled Children. Cependant, histoire de finir sur une note plus positive, je ne doute pas que les amateurs se presseront à leurs concerts.

Tracklist :

01. The Light of September
02. New Hope
03. Hiding in the Dark
04. Lovelorn
05. Fragility
06. The Silence inside
07. A new Day has come
08. Still dreaming
09. The golden Years

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