Line-up sur cet Album
- Alex Coelho - Chant, Guitares
- Alexandre Brito - Batterie
- Felipe Freitas - Basse
Style:
Thrash metalDate de sortie:
11 octobre 2019Label:
Distro Rock RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Alors là, pour le coup, tous ceux qui ont été fascinés par le Sepultura de l’époque “Beneath the remains / Arise” se doivent de jeter une oreille attentive au sixième album du trio de leurs compatriotes Andralls !
Un chanteur / guitariste – dernier membre originel – qui hurle aussi ses insanités dans le groupe de hardcore / thrash Lama Negra, un batteur qui malmène aussi ses fûts chez Nuclear Warfare et un nouveau bassiste également present chez Hammurabi (death / thrash metal) et ancient de NervoChaos, ça donne une idée de ce que peut bien nous proposer le trio.
Après nous avoir secoué les cervicales avec “Massacre, corruption, destruction…” (2000), “Force against mind” (2003), “Inner trauma” (2005), “Andralls” (2009) et le bien-nommé “Breakneck” (2012), le voilà (enfin) de retour, sept ans plus tard, avec cette nouvelle déflagration de onze titres, tous ayant pour vocation de faire un maximum de dégats dans les fosses en concert !
Parce qu’on ne va pas se mentir, quand un groupe qui pratique un des thrash metal les plus agressifs et les plus intenses de la planète, s’il nous envoie onze titres pour à peine moins d’une demie-heure, il n’y a pas la place pour le superflu ni le remplissage. Forcément que ça tabasse sévère du début à la fin…
Ok, jusqu’à presque la fin, le dernier titre “27.02.18” étant simplement une outro calme à la basse…
Mais tout le reste, pardon ! Dès les premières notes de “We are the only ones”, le ton est donné : riffs entre Slayer et le Sepultura dans sa version la plus thrash, chant rageur un rien Cavaleresque, et tout plein de réminiscences qui ne manqeront pas de ravir le thrasher fan des sonorités old school, avec en prime un gros côté punk histoire de ne rien oublier. Les comparaisons ne vont pas manquer avec ces deux groupes, ni même avec les Grecs de Suicidal Angels. D’un autre côté, le genre pratiqué ne pousse pas beaucoup à l’originalité mais tant que c’est bien fait, on n’a finalement pas grand chose à redire…
Toujours est-il que les dix titres oscillent entre à peine une minute et n’atteignent jamais la barre des quatre : autant dire que ça fuse de partout et que le groupe se la joue “machine à riffs de tueurs” tout au long de l’album. Précis, saignants, implacables : si on devait décrire ce “Bleeding for thrash”, ces trois mots conviendraient parfaitement. Un petit mid tempo intelligemment placé en milieu d’album (le mystérieux “Noiséthrash”) histoire de faire souffler l’auditeur et ça repart sur les mêmes bases intenses et agressives. En fin d’album, deux bonus live qui retracent assez bien la furie du groupe en concert, mais face à la demonstration des titres qui les précèdent, ça relève de l’anecdote…
Inutile de sortir un titre plutôt qu’un autre dans ce deluge de riffs assassins, Andralls nous met dans les gencives un des albums de thrash metal les plus intenses de l’année, et puis c’est tout !
Tracklist :
1. We Are the Only Ones (3:43)
2. Andralls on Fire, Pt. III (3:12)
3. 64 Bullets (2:32)
4. Bleeding for Thrash (3:03)
5. Legion (3:15)
6. Noiséthrash (1:35)
7. After Apocalypse (3:12)
8. Imminent Cancer (2:31)
9. Acid Rain (3:00)
10. On Fire (1:59)
11. 27.02.18 (1:35)
12. We are the only ones (bonus live) (3:46)
13. Fear is my ally (bonus live) (3:37)
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