Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10

Il y a un revival Thrash. Normalement je ne vous apprends rien donc heureusement que je ne suis pas rémunéré à l’information utile sinon je boufferais les morceaux de pains laissés par les pigeons du côté du jardin du Luxembourg. En revanche, là où je peux avoir une toute petite utilité, c’est juste en disant que si vous souhaitez investir quelques euros dans la scène espagnole, optez plutôt pour le dernier Crisix que pour ce nouveau Angelus Apatrida bien relou et plombé par de trop nombreux refrains en voix claires, dont je n’ai jamais été fan s’il fallait le préciser.

OK, c’est vrai que les mecs ils savent jouer et que leur approche plutôt technique du bon vieux Thrash Metal des familles est plutôt bien ficelée mais je ne vois sincèrement aucune raison objective à privilégier leur disque plutôt qu’à une rétrospective Coroner ou Mekong Delta, sans compter que la concurrence est rude et qu’il y a des dizaines de trucs qui défoncent plus que ce Cabaret de la Guillotine.

Sitôt écouté, sitôt oublié, une belle définition de l’album jetable.

Tracklist :

01. Sharpen the Guillotine
02. Betrayed
03. Ministry of God
04. The Hum
05. Downfall of the Nation
06. One of us
07. The Dice is cast
08. Witching Hour
09. Farewell
10. Martyrs of Chicago

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