Line-up sur cet Album
- Jo Steel : Guitares, Basse, Batterie
- Tanza Speed : Chant
- Session : Brennan Witworth – Guitares (solos)
Style:
Speed MetalDate de sortie:
30 mars 2021Label:
Fighter RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Deuxième album pour ce trio canadien depuis sa formation en 2018 après un plus qu’honorable Lust and War en 2019.
Toujours articulé autour de Jo “Steel” Galipeau (Cannibal, Dexezon, Expunged, Ice War, Spectral Dance, ex-Trioxin 245, ex-Tempête, ex-Iron Dogs, Blue Cross, Defonce, Devastate, La Loix, Metachrist, Zex, Вредители, ex-Bastardator, ex-Germ Attak, ex-Mental Rescue) qui s’occupe des instruments, accompagné de la chanteuse Tanza Speed (Demona, Outline, ex-Corrosion, ex-Poisoned) et cette fois ci de Brennan Witworth pour les soli de guitare, Aphrodite continue de nous déverser son speed metal fortement influencé par les groupes du même genre des mid eighties.
Tant dans la musique proposée que dans l’attaque des compositions, on se retrouve dans un bon croisement entre Acid (le groupe Belge qui nous avait sorti l’intemporel Maniac en 1983), le Savage Grace de Master of disguise, le Crossfire de Second attack, le Exciter pré-Unveiling the wickedou le Hellion de Screams in the night, le tout avec de grosses influences tirées de la NWOBHM.
Pour Orgasmic Glory, Aphrodite nous propose huit titres pour (seulement) une demi heure d’un speed metal rafraichissant, très fluide, aux couplets et refrains imparables, aux riffs assassins et aux rythmiques intenses.
Mais ne pas croire que le trio canadien (Ottawa, pour être précis) se contente de privilégier la vitesse uniquement pour le plaisir de défier les lois de la célérité. Loin de là : tout est précis, bien construit, et le groupe n’hésite pas à ralentir en mid tempo pour mieux nous recoller une petite claque derrière la nuque à l’accélération qui suit.
Et ce chant, très intéressant, qui ravira les nostalgiques : sorte de Kate de Lombaert canadienne (en fait, Constanza « Tanza Speed » Godoy Díaz est d’origine chilienne) qui chante de façon très posée avec quelques subtiles montées dans les aigus se marie parfaitement à la musique proposée, sans en rajouter.
Difficile de ne pas faire de parallèle avec les speedos belges d’Acid tant tout ce qu’Aphrodite propose s’en rapproche, mais ne pas croire qu’on n’a droit qu’à une vulgaire resucée.
Non, Aphrodite se montre même beaucoup plus agressif qu’eux : jetez une oreille sur les agressifs “Dance wild and free”, “Chariot of the sun”, “Children of the night” ou sur l’implacable “Europa” et on y verra que le trio n’hésite pas à franchir d’un pas les frontières du thrash metal pour se garder une touche personnelle qui lui va très bien !
Je vais finir cette chronique en faisant plaisir à notre Quantum favori qui aime bien que je place un “bref” en fin d’article…
Bref, une belle bouffée de speed metal revigorant, bourrée d’énergie positive, qui rappellera de bons souvenirs parmi nos sacrosaints quadras / quinquas qui ont adoré le style pendant leur adolescence.
Tracklist :
1. Troy Is Burning (4:51)
2. Dance Wild and Free (3:20)
3. Chariots of the Sun (3:35)
4. Meadows of Asphodel (4:01)
5. Blood of Aphrodite (3:24)
6. Europa (3:18)
7. Herakles, War Cry (3:15)
8. Children of Night (4:43)
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