Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Comment ? Un claviériste chez Archgoat ? Et des riffs Punk crades (« Darkness has returned ») ? Ils ont bien changé mes Finlandais depuis que je les avais laissés avec The Light-devouring Darkness en 2009.

Bon, je suis vite rassuré en écoutant ces dix nouveaux clous plantés dans le corps du Christ : si Diabolus Sylvarum est crédité sur l’album, il n’a pas dû être trop fatigué par les sessions d’enregistrements étant donné que l’on ne l’entend pas en dehors de quelques infimes instants aussi rachitiques que peu mélodieux, comme sur « The obsidian Flame ». Quant à la musique, rien n’a changé. La production est peut-être légèrement meilleure que par le passé mais, pour le reste, c’est du pur Archgoat : chant blasphématoire, riffs crus, prédominance des mid tempos sacrificiels (je sais, ça ne veut rien dire mais tant pis) et, bien entendu, la sempiternelle imagerie satanique qui va bien, toujours extrêmement efficace cela dit.

Mais pourquoi bouder notre plaisir et chercher la petite bête ? La constance de la formation force le respect et si sa musique est certes inamovible, elle a le mérite de rester constante dans la qualité : une valeur sûre du Black Death et ce depuis 1991, ça en impose.

Tracklist :

01. Intrantation
02. Jesus Christ Father of Lies
03. Jezebels Black Mass Orgy
04. Messiah of Pigs
05. Darkness has returned
06. Sorcery and Doom
07. Star of Darkness and Abyss
08. The obsidian Flame (from my Depths)
09. The Luciferian Crown (Venom of God)
10. I am Lucifer’s Temple

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