Line-up sur cet Album
Elia – Basse, chant growlé / Benj – Guitare / Myriam - Piano, chant / Emanuel Strebel - Batterie.
Style:
Progressive Gothic MetalDate de sortie:
08 avril 2022Label:
Fastball MusicNote du SoilChroniqueur (Antirouille) : 7,5/10
Askara est un groupe suisse formé en 2012 du côté de Basel. Il sort un premier album, Horizon of Hope, en 2016 et il aura fallu attendre 6 ans pour voir l’arrivée du second, Lights of Night, signé par Fastball Music.
Sur le dos d’Askara est collée l’étiquette de Progressive Gothic Metal, ce qui n’est pas le reflet des 50 minutes de Lights of Night. On serait plus sur du Metal symphonique dans la lignée d’un Evanescence époque Fallen.
L’album est construit autour de mélodies mélancoliques jouées au piano, d’une voix féminine claire et cristalline que vient contrer une autre masculine, growlée, sur une rythmique proche du doom mais capable de s’énerver un peu. Sur papier, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.
La voix growlée de notre bassiste est certes maîtrisée mais le choix de cette tessiture n’est pas adapté au timbre de notre frontwoman. Myriam a certes une voix haut perchée mais elle est sombre et apporte par elle seule la mélancolie qui colle à cet album. Quitte à prendre à contre-pied la voix claire, on aurait aimé d’Elia un growl plus catchy, et non ce grondement lugubre qui noircit un tableau qui n’avait pas besoin de ça.
Autre reproche, Elia ne module pas sa voix, sauf sur « Nocturne of Cold Mystery ». Elle reste identique du début à la fin, ce qui essoufflera sur la longueur. Dommage, l’initiative prise sur le titre précité aurait été la bienvenue sur d’autres pistes.
Lights of Night reste néanmoins un album plaisant dans son écoute, avec de belles mélodies prises en antithèse par des riffs lourds et sombres. « Viator » vient rompre au bon moment la monotonie avec une dynamique plus incisive tout en gardant cette ambiance « so dark » désirée par le groupe.
Deux titres se démarqueront aussi par l’absence de voix dures, « Hibernation » et « Seven Years » qui prennent de fait une tournure plus aérienne, à la limite de t’emmener loin si tu fermes les yeux et si tu désires t’abandonner au gré de mélodies enchanteresses.
La production pèche un peu pour ce style musical, elle est un peu « vieillotte » et a tendance à étouffer la guitare.
Askara tâtonne encore avec Lights of Night, un album pas parfait certes, mais qui est addictif au possible. Clairement à suivre.
Tracklist :
1. The Birth of a Star (01:2)7
2. Nocturne of Cold Mystery (04:43)
3. Through Fire (05:47)
4. By God (04:30)
5. To Ailsa Rock (08:57)
6. Reprise: Harbour Lights (01:59)
7. Hibernation (05:28)
8. Dark Night of the Soul Pt. I (04:17)
9. Seven Years (04:58)
10. Viator (03:5)3
11. The King’s Song (06:03)
Laissez un commentaire