Assaillant – Wicked Dream

Le 24 janvier 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Chant: Peder Sundquist Guitare: Oskar Norberg Guitare: Marcus Sundbom Clavier: Peder Sandstrom Basse: Joakim Johnson Batterie: Patrik Larsson

Style:

heavy/death-mélo

Date de sortie:

2008

Label:

Dockyard 1

Assaillant sont originaires de Suède, d’Umea plus précisément. Et à l’écoute des premiers titres de leur second album, « Wicked Dream », on ne pourrait prétendre ne pas s’en douter, ou tout du moins ne pas le deviner. Pourquoi ? Font-ils du death-mélodique ultra-calibré ? Ou alors ont-ils opté pour un heavy-mélodique clinquant ? La réponse serait : les deux mon capitaine. Plutôt que de s’enfermer dans tel ou tel style, le sextet nous propose donc ici un habile mélange de ces deux styles, un pont entre In Flames et Nocturnal Rites.

In Flames d’abord, car l’influence vocale y est indéniable, si l’on compare les efforts d’un Sundqvist et d’un Fridèn. En effet, la diction, le timbre de voix, autant en chant clair que crié, nous ramène inévitablement aux trois dernières productions de leurs compatriotes de Göteborg. Musicalement, c’est de Soilwork que je rapprocherai le plus Assailant, notamment pour ses mélodies/soli de clavier, à la limite du speed par moment, alternant avec d’agréables nappes qui viennent renforcer les riffs et les structures rythmiques. Comme dit en préambule, les suédois n’en restent pas là, allant jusqu’à flirter avec le power/heavy. Toujours très mélodique, en témoignent les refrains souvent fédérateurs, les intonations vocales pour les dits-refrains et pour certaines parties plus posées, ainsi que quelques escapades guitaristiques solistes (le petit Oskar Norberg, suivant la trace de ses grands frères, musiciens dans Nocturnal Rites et Savage Circus).

D’ailleurs, d’une manière générale, les musiciens sont loin d’être des manches, sachant chacun tirer le meilleur parti de son … manche, sans pour autant virer à la branlette (ça y est, ça devient sexuel). La production est ultra-léchée (décidément), un peu trop peut être, ce qui ne peut nuire à l’ensemble certes, mais qui par son manque de caractère peut rapidement donner une impression de similitude un peu trop prononcée d’un morceau à l’autre. Nous avons là, un album très homogène (les neuf premiers titres oscillant tous entre quatre et cinq minutes), mais n’excluant pas quelques petites escapades musicales telles que l’acoustique ‘Eternal’ (dont la version originale se trouve sur l’album précédent).

Après ce petit développement, vous l’aurez compris, le constat est assez simple : on tient entre les mimines un bon album, honnête, mais manquant cruellement de personalité et il serait de bon ton qu’Assaillant marque plus de son sceau ses prochaines productions afin d’espérer décoller un peu à l’avenir.

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