Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10

Salut les gens !
Aujourd‘hui, au menu, une mini chronique à propos d’un EP quatre titres ayant pour nom « Expelled into Suffering », craché par le groupe américain Assimilator.
Composée de vétérans de la scène death metal du Midwest, cette formation ne fait pas dans la dentelle, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle joue d’un death old school mâtiné parfois d’un peu de thrash groovy (“Nocturnal Forge”).
Leur musique, comme souvent dans le monde du metal, joue sur l’alternance des contrastes. Ici, un gros son lourd fait passer leur death d’un tempo lent et infiniment lourd, écrasant, à un tabassage sonique en règle, en mode blast beat (“Expelled into Suffering”).
Le côté doom de leur musique est accentué par des coups de boutoir organiques auquel se mêlent parfois un riff heavy (“Nocturnal forge”).

Il se dégage de leur musique une impression anxiogène et pleine de rage, par le biais d’instants chaloupés tranchés dans le vif par des sursauts speed et sans concession (“I Am”).
Deux growls à l’unisson se partagent le chant, l’un caverneux à souhait, l’autre plus fielleux, voire hystérique et maladif. On y trouve aussi des solos de guitare plutôt bien vus.
Musique distillant un vrai malaise, une sorte d’extrait de tout ce que l’âme humaine peut charrier de noir, de primitif comme plongé dans un monde sans espoir.

Alors rien de neuf dans ce death aux contours thrashy groovy si ce n’est un hommage de plus à ce que peut-être le metal mort old school des origines.
Pour amateurs d’une musique heurtée, contrastée, grasse comme une boue immonde qui vous plonge dans les abysses de ce que la nature humaine a de torturé.

Tracklist :

1. Expelled into Suffering (4:38)
2. Nocturnal Forge (3:34)
3. Changeling (3:02)
4. I Am (4:12)

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