Line-up sur cet Album
- Jelly : Batterie
- G REm : Basse
- Beyza : Chant
- Max : Guitare
Style:
Metal MelodicDate de sortie:
24 avril 2012Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Homer_Fry) : 7/10
Originaire d’Orléans, Astral Tears nait en 2010 de la rencontre entre Beyza et Maxime. Ensemble ils se découvrent un intérêt commun, cette passion dévorante pour la musique et plus particulièrement le metal. Ils forment, dans un premier temps, un duo et reprennent des titres version acoustique qui les inspirent. Ce duo, force motrice du groupe, assouvie cette énergie débordante en évoluant vers des créations originales avec un son qui l’est tout autant. Le groupe prend forme avec l’arrivée de G Rem et de Jelly respectivement à la basse et batterie, complice à la vie comme à la scène. Ils bâtissent ensemble des arrangements audacieux donnant une musique puissante et progressive : un son « Metal » teinté de sonorités orientales.
Ils souhaitent avec « Hypnotic » partager leurs gouts passionnés pour une musique puissante, sans retenue, enrichie par le charme de sa chanteuse. Mélodies, intelligence profonde et son puissant, Astral Tears est désormais sur la route pour rencontrer son public, montrer toute la richesse des compositions portées par un jeu solide.
Après les paroles en français, je m’attaque à un autre style où je ne suis pas familier : le metal (ou rock en général) chanté par une femme. Je n’ai jamais réellement écouté, et je n’ai jamais été réellement intéressé donc petit chalenge pour ma part, une nouvelle fois, pour continuer la perpétuelle ouverture d’esprit.
Derrière une petite intro, « Hate the Enemy » ouvre l’album sur un scream suivant un riff. Un couplet clair avec une instrumentale neo à la Lacuna Coil, ça rend pas mal. On a un bon solo, ça commence bien mais sur tout le titre les chœurs sont quasiment inaudible, c’est con. Toujours sur un gros son,« Sinner », premier single du groupe, part d’abord sur un léger riff (que je trouve étrange). Bon chant, et un break sombre vers la fin. Plus j’écoute le titre, plus je le trouve bon. « Desire » pose une touche différente par rapport à ces prédécesseurs, notamment à travers un début guitare/chant oriental puis un style rock/metal, toujours avec le genre oriental de la frontwoman. Après une transition quasiment invisible, le combo nous apporte un titre plus calme, notamment à travers son intro (et outro) et ces couplets mais toujours comme son précédent, à savoir un peu maure. Le refrain et une partie « break » sont largement plus hard. C’est une composition étrange, et pas dans les règles de l’art en faisant Intro-Couplet-Refrain (si on peut l’appeler comme ça bien sûr, étant donné qu’il n’est pas répété)-Break-Outro ce qui le rend particulier et intéressant.
Derrière un « Back to Life », et son sublime solo, plus dans l’habituel, on retrouve le premier titre instrumental, « Obsession ». Avec un petit riff qui sera rejoint par un autre plus électrique, c’est une musique qui apaise et réveil à la fois avec l’arrivée une troisième guitare plus brutale puis à la fin un chœur, préparant à « Tell Me Lies ». Pas d’autre chemin ici, c’est du gros son bien metal. On retrouve le neo avec un chant plus rapide qu’habituellement s’alliant bien à la puissance de la guitare et le refrain fait par la chanteuse. Et encore et toujours un gros break. On arrive à deux titres dans les mêmes styles que certaines de leurs précédentes, à savoir la première dans l’oriental/metal, l’autre une instrumental guitare. Avant dernier titre. Avec un couplet à riff pas du tout metal et son chant assez doux on s’imagine déjà une fin molle, sans grand intérêt. Non, ce joli couplet est vite ramené à la réalité du groupe grâce à son refrain plus brutal. Les couplets suivants en garde la séquelle : on a toujours le riff mais plus à l’image du refrain, cool ! Début violement direct dans un style plutôt punk à mon gout, annonce « End Of My Story ». On ne s’ennuie pas pour le final ici non plus. Couplet bien puissant, les refrains plus lents rythmiquement donnent la pêche. Pause calme composée uniquement d’un chant et d’une guitare, calme un peu avant le retour de la bataille. Belle fin a capella.
Après avoir commencé l’écoute de l’album avec une appréhension et une légère « réticence » au metal à femme, je m’y suis vite habitué et j’ai vite apprécié. Surement que le groupe met à l’aise rapidement, j’aurais pu très bien détester avec n’importe quel autre groupe. Astral Tears s’avère sérieux, de bons compositeurs et interprètes, le tout venant de France. Que demander de plus ? Un très bon opus, on voit qu’il y a des ressources. A suivre !
Site officiel : astraltears.net
Myspace : myspace.com/astraltears
Facebook : facebook.com/astraltears
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