Atlantyca – To Nowhere And Beyond
Line-up sur cet Album
- Julien Putigny : Guitare
- Laurent Falso : Batterie
- Maxime Putigny : Basse
Style:
Heavy ProgressifDate de sortie:
Mai 2012Label:
Brennus MusicNote du Soilchroniqueur (Celtikwar):8,5/10
Une grande pointure de Progressif en France? Attendez que je réfléchisse…. Des bons groupes oui, mais des killer dans le style…. Je dirai pas encore, car beaucoup ont du potentiel et il leur manque de l’expérience pour atteindre les hauteurs….
Mais non, bien sur! Suis-je bête, maintenant nous avons Atlantyca. Comment çà, ce nom ne vous parle pas, une formation capable de vous faire voyager jusqu’en El Dorado, rien qu’avec une mélodie ? Une jeune formation pourtant, crée par les frères Putigny en 2009, guitariste et bassiste, qui envoyèrent l’été de cette même année une première démo au label Brennus Music, l’intérêt qu’on leur a alors porté les a motivé. Depuis ils travaillent sur ce qui deviendra trois ans plus tard « To Nowhere And Beyond ». Pourquoi tout ce temps, me direz vous ? Mais braves gens, tout simplement parce qu’il faut du temps pour faire un album sans le bâcler. L’enregistrement c’est fait en Septembre 2010 aux studios de l’Hacienda pour la partie rythmique, chaque chanteur a ensuite fait ses parties chez lui, pour arriver ensuite au mastering de l’album fait par Andy Van Dette à New York.
Comment çà chaque chanteurs? Mais, oui laissez moi le temps d’y arriver, il y a plusieurs voix sur cet album. Le fameux Andy Kuntz de Vanden Plas qui pousse la chansonnette sur « Standard Man » et « Underworld ». Mais on ne s’arrête pas là, le brésilien d’Angra, Edu Falaschi vient aussi pour le morceau titre » Nowhere And Beyond ». Paul Shortino, bien connu pour ces projets solo, ou sinon avec King Kobra récemment mais anciennement avec Quiet Riot, pose ses lignes de chant pour »My Road ». Vous l’aurez compris, Atlantyca n’a aucun chanteur officiel, c’est un peu le Avantasia français, préférant écrire comme bon leur semble sans penser au timbre de voix, afin de pouvoir élargir leur esprit et possibilité musicale. C’est le titre fini qu’ils imaginent tel ou tel voix pour lui et demandent alors au chanteur concerné s’il veut bien participer à l’album.
En tout cas ils ont bien eu raison de procéder de la sorte. On a au final un disque très varié, allant de l’instrumental « Impulse » au métallique » Time After Time » avec comme chanteuse Michelle au timbre de voix plus lord et cassé qui correspond parfaitement au titre. Mais en passant par « My Road » et « Eternity » les deux ballades de l’album, les puissant « Nowhere And Beyond » et « Standard Man » (superbe chant d’Andy dessus, une belle performance). Pour clôturer l’album, quoi de mieux que « Underworlds », neuf minutes au compteur, mais aucune sensation de longueur, un titre progressif à souhait, avec une multitude de mélodies, aussi bien au niveau des guitares que du chant, avec les participations de Andy, Edu et d’une chanteuse américaine Tara. Un refrain très puissant et quel final, quelle puissance, que dire… c’est beau.
« To Nowhere And Beyond » est bien parti pour devenir une référence dans le Heavy progressif, un album puissant et extrêmement varié. Le seul bémol, c’est qu’il risque d’être difficile de voir la formation en concert, car réunir tous ces artistes déjà bien occupés relève de l’épreuve de force. Du coup Atlantyca aura peut être plus de mal à se faire un nom dans nos contrés, combo originaire de des Rhône-Alpes, qui devra faire beaucoup figurer en tête de liste des groupes de prog.
En tout cas on ne leur souhaite que du bonheur, et c’est mérité.
Facebook:https://www.facebook.com/pages/Atlantyca-official/199410403418313
1. Impulse
2. Standard Man
3. Nowhere and Beyond
4. Beyond Infinite
5. Eternity
6. Time After Time
7. My Road
8. cEvilisation
9. Underworlds
Laissez un commentaire