Line-up sur cet Album
- Rob - Guitares
- Katte - Guitares
- Meister Cagliostro - Chant
- Roman - Batterie
- Chris – Basse
Style:
Quelque chose entre King Diamond et Mercyful Fate, bien au milieu des deuxDate de sortie:
Décembre 2012Label:
Vàn RecordsNote du Soilchroniqueur (MetalFreak):7,5/10
L’histoire d’un (court) moment de solitude : tu vas chez ton disquaire favori à Grenoble dont on taira le nom et il passe cet album à fond les ballons dans la boutique et toi tu gueules tout fier « oh putain un nouveau King Diamond ! », déclenchant un chambrage bien rigolard des 6 ou 7 personnes présentes qui, elles, savaient depuis peu grâce au disquaire en question qu’il s’agissait du premier album d’Attic !
On approchait Noël à ce moment là !
Un œil sur la pochette aux tons marrons et jaunes pour assister à une messe noire en plein acte de sacrifice d’une jeune femme : en ouvrant le digipack, un crucifix bien évidemment à l’envers, et des titres à l’occultisme assumé et aux mots typiques du genre « invocation », « coven », « satan », « grave »… et j’en passe.
Bref, un revival sur la NWOBHM dans son côté le plus occulte avec pour influences principales Mercyful Fate, Iron Maiden, Stormwitch ou Evil avec un côté Helstar pour le côté speed de l’ensemble et venant renforcer le lot de nouveaux groupes directement de la même mouvance à l’instar des In Solitude ou autre Portrait.
Fondé en Allemagne en 2010, Attic signe déjà là son premier album après un EP et un split avec Walpurgis Night, tout ça en 2012.
2 membres de Warhammer, 2 membres de Erazor, le chanteur anciennement dans Divine Wings : autant dire que les gaillards sont déjà bien aguerris des sonorités metal en tout genre.
2012 n’aura certes pas été la fin du monde tant attendue, fantasmée et parfois espérée par bon nombre d’illuminés en tous genres, mais aura été à coup sûr l’année gagnante pour Attic : un EP « Attic » en février, un split EP avec Walpurgis Night en juillet et enfin ce « The invocation » début décembre : autant dire que les cinq gaillards n’ont pas chômé.
Et là, d’où ma confusion en introduction, on tape dans le pur Mercyful Fate, le meilleur, celui de « Melissa » et « Don’t break the oath » et certains titres comme « Join the coven », « Satan’s bride », « Edlyin » ou « The invocation » auraient eu leur place sur ces albums, tandis que le monstrueux « Evil inheritance » évoquera en plus quelques influences proches d’Iron Maiden.
Le chant, évidemment, est une copie conforme de celle du roi diamant. Bref, tout ceci est un hommage complet aux Danois, mais a ce petit-quelque-chose qui fait de « The invocation » un album unique, d’une grande maîtrise technique avec des compositions superbes.
Soli aux petits oignons, refrains entêtants, tempi entre le mid et le speed, ambiances occultes, des gimmicks parcimonieusement placés par ci par là, quelques breaks et accélérations énormes comme la dernière partie de « Evil inheritance » qui vous collera au siège pour un final d’album en apothéose pour un album pour le moins riche et varié.
Bref, « The invocation » ne révolutionne rien, n’apporte rien de neuf mais est un putain de bon album pour tous les nostalgiques de « Don’t break the oath », « Abigail » ou « Them » et qui ressemble comme deux gouttes de sang à ces albums.
Youtube : http://www.youtube.com/user/AtticFuneral
Facebook : http://www.facebook.com/atticfuneral
Tracklist :
- 1. The Hidden Grave (instrumental) (0:51)
- 2. Funeral in the Woods (4:57)
- 3. Join the Coven (5:39)
- 4. Edlyn (5:38)
- 5. Ghost of the Orphanage (6:05)
- 6. In the Chapel (instrumental) (1:10)
- 7. The Invocation (5:25)
- 8. The Headless Horseman (5:56)
- 9. Satan’s Bride (5:11)
- 10. Evil Inheritance (6:50)
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